Les plafonds s’effondrent : profs et élèves font grève
Plafonds qui s’effondrent, rambardes qui menacent de tomber, infiltrations d’eau… C’en est trop pour les enseignants et élèves du lycée Rostand qui ont manifesté.
Les élèves et professeurs du lycée professionnel Jean- Rostand, à Offranville, ont « débrayé » deux heures mardi matin afin de dénoncer les conditions dans lesquelles ils travaillent et étudient au sein d’un établissement scolaire qui souffre d’un manque réel d’entretien selon eux.
Le bâtiment dédié à la vie scolaire est dans cet état depuis la tempête de janvier dernier : un arbre est tombé sur le toit et toute la structure est fermée depuis en attendant les travaux. Mais ce n’est pas tout ! Avec l’orage de la semaine dernière, un plafond de l’internat s’est effondré, des travaux d’urgence ont été effectués lundi 4 septembre le jour de la rentrée. Pas forcément top pour les nombreux élèves qui ont intégré les lieux.
Faire bouger les choses
D’autres dégradations sont constatées dans le lycée : dans le pôle horticulture, un plafond s’est également effondré, ce qui ne permet plus d’avoir accès à une salle de classe ; la passerelle donnant accès direct aux salles d’enseignement a été fermée du fait que les rambardes risquent de tomber ; des infiltrations d’eau sont également constatées dans le bâtiment mécanique agricole ; enfin, la fibre optique tant attendue et annoncée reste encore aujourd’hui en souffrance.
Pour alourdir le malaise de cette rentrée, les quatre contrats aidés ont été supprimés ce qui constitue un manque notamment en matière d’aide personnalisée pour les devoirs. Et la classe Ulis destinée à accueillir des élèves en difficulté d’intégration scolaire est passée de dix (au maximum de sa capacité) à 19 élèves !
Pour dénoncer ce ras-le-bol et le manque d’entretien général de l’établissement, élèves et professeurs ont occupé la cour de l’établissement mardi de 10 h 30 à 12 h 30. Daniel Obry, le proviseur, est bien conscient de la situation et signale que les familles ont été informées au préalable de ce mouvement de grève : « Le chantier de la vie scolaire a été retardé en raison d’un souci de contre-expertise sur les travaux à réaliser, la Région est parfaitement au courant du problème. »
Les manifestants souhaitent à travers ce mouvement de contestation faire bouger les choses et avoir enfin des réponses.