« Nous allons renforcer la proximité au quotidien »
Nicolas Langlois, élu maire de Dieppe le 9 juillet 2017, a abordé les points clés de sa rentrée. Piétonnisation, Tap, équipements sportifs, proximité… sans oublier la résistance nationale face au gouvernement Macron, au côté du député Sébastien Jumel.
Récemment élu maire de Dieppe, quel bilan tirezvous de l’été 2017 ?
Nous avons eu un été exceptionnel avec près de 200 000 visiteurs. Le Village des sports, les animations sur le quai, les commémorations du 19 août, le concert du 15 août, qui malgré les critiques au niveau de la programmation, a fait le plein… Nous avons également emmené 1 400 personnes à Festyland pour qu’elles puissent garder de bons souvenirs avant la rentrée.
D’ailleurs, nous nous rendons compte que de plus en plus de personnes ont besoin d’aide. Nous avons décidé d’accompagner financièrement certaines familles pour la rentrée, en partenariat avec la Caf (caisse d’allocations familiales). Y a-t-il eu du changement au sein de cabinet du maire après votre élection ?
Bruno Lafosse, ancien directeur de cabinet du maire, passe la main à Loïc Annoot qui était jusqu’à présent chef de cabinet. Ensemble, nous allons être sur tous les fronts. Par ailleurs, Bruno Lafosse reste directeur du service communication de la Ville. Il travaillera en lien direct avec le directeur général des services notamment en ce qui concerne la réactivité des réponses faites aux habitants. Sébastien Jumel reste-til attentif aux décisions prises par le maire et son conseil ?
Oui, il reste conseiller municipal de la Ville de Dieppe. Et on aura besoin de lui, c’est la première fois que le maire peut travailler de manière étroite avec le député. Nous allons relayer au niveau national la voix des habitants et leurs préoccupations. C’est une chance pour nous dans les années à venir. Globalement, les Dieppois sont contents d’avoir un maire jeune et un député à l’écoute. Quelles seront les mutualisations possibles avec l’agglo Dieppe-Maritime ?
C’est déjà le cas au niveau de la direction général des services. Le personnel de l’Agglo sera également relocalisé dans l’ancien bâtiment de l’Urssaf, en face de la gare. Nous sommes en train de réfléchir plus largement à la question. Pourquoi le forum des associations n’aura pas lieu cette année ?
Les associations ont été peu nombreuses à se manifester. L’année dernière, déjà, ça n’avait pas été facile de les regrouper… Nous réfléchissons à un autre format pour l’année prochaine. Il faut que les associations prennent plaisir à venir. Nous allons construire quelque chose de différent. Pourquoi avoir décidé de différer le test de piétonnisation dans la GrandeRue ?
J’ai reçu vendredi 1er septembre les commerçants du centre- ville, notamment ceux qui se trouvent au début de la Grande-Rue. Mais il ne faut pas oublier qu’une rue ce n’est pas que des commerçants, c’est aussi des piétons. Je comprends que certains d’entre-eux soient inquiets mais ils ne sont pas opposés à ce que la circulation soit bouchée de manière ponctuelle. Il faut aussi tenir compte des marchés. Mais les tests rue de Clieu et rue Gustave-Rouland sont concluants. Il faut renforcer l’attractivité du centre-ville. Quels sont les projets pour cette rentrée politique ?
Nous allons travailler sur une concertation avec la communauté éducative et les parents d’élèves concernant les rythmes scolaires.
Nous attendons toujours un plan de financement pour commencer les travaux de reconstruction des équipements sportifs… Nous allons vite pouvoir proposer un projet autour des piscines et la requalification du front de mer.
La proximité au quotidien sera renforcée pour répondre aux attentes des habitants, malgré les dotations de l’État qui baissent. C’est notre feuille de route. D’ailleurs, je m’engage à aller à la rencontre des habitants une à deux fois par semaine.