Ziou Petit-Caux reçoit son homologue burkinabé
Ziou Petit-Caux a reçu le président de la Fondation pour l’éducation à Ziou. Elle aussi oeuvre bénévolement pour que les jeunes Burkinabés aient accès à l’école.
Christian Defrance, président de l’association Ziou Petit-Caux, a reçu Soumaïla Karfo, président de Fez, la Fondation pour l’éducation à Ziou au Burkina Faso, accompagné de son épouse Rokia. La rencontre a eu lieu vendredi 24 août en soirée à Bivillesur-Mer. Christian Defrance était entouré de son bureau directeur, de parrains et d’adhérents,
Ce fut ce soir-là, l’occasion exceptionnelle de faire connaissance avec un couple qui oeuvre bénévolement tout comme le fait l’association Ziou Petit-Caux, pour aider les enfants du Burkina et plus précisément de Ziou, commune d’environ 30 000 habitants, à avoir accès à l’école, puis au collège.
Pour cela, des parrains et marraines se sont engagés à prendre en charge les frais de scolarité qui s’élèvent à 85 € par an et par enfant. Un montant qui correspond aux frais de cantine, à la tenue vestimentaire des élèves, aux livres, à la carte d’identité scolaire, etc.
Avec passion, Soumaïla Karfo a partagé son sens du bénévolat avec ses « frères et soeurs » de Petit-Caux. Tous sont convaincus que ces actions de solidarité sont déterminantes pour l’avenir des enfants. Ce soir-là, il était aussi question de lancer un nouvel appel à la solidarité pour équiper chacun des enfants d’une lampe torche solaire afin qu’ils puissent, le soir venu, faire leurs devoirs dans de bonnes conditions.
Trente enfants sont parrainés par des familles de Petit-Caux. Au Burkina, l’école est obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans. Les effectifs au collège sont incroyables : en moyenne, une classe de 6e compte 80 élèves ; en 5e, ils sont entre 68 et 71, une soixantaine en 3e. Des effectifs qui diminuent au lycée de Ziou, car si les enfants ne sont pas parrainés, ils ne peuvent avoir la chance de poursuivre leurs études. Ils passent alors de 57 élèves en seconde, à 30 en 1re, et enfin 16 en terminale.