Le corso fleuri fait sensation
Pour la Saint-Gilles, Brametot était en fête samedi 2 et dimanche 3 septembre. Le défilé des chars suivi des majorettes et de la fanfare des clowns fluo a fait sensation.
Trois jours de confettis ont été proposés à Brametot par le comité des fêtes et sa présidente Virginie Martin, à l’occasion de la Saint-Gilles.
Une fête de village organisée dans les règles de l’art. À commencer par les manèges installés sur le terrain communal. Puis, dans la bonne humeur samedi 2 septembre, les jeux à l’ancienne pour les enfants et les grands enfants comme la course en sac et les concours de lancers d’oeufs, ont été mis en place. Le soir, place à la retraite aux flambeaux accompagnée des majorettes d’Offranville et d’un feu d’artifice pour égayer la nuit.
Tradition en pays de Caux
Dimanche, la messe de la Saint-Gilles a ouvert les festivités de la journée. Elle a été suivie dans l’après-midi par le moment fort du week-end : le fameux corso fleuri dans les rues du village. Et lundi, pour finir en douceur, un concours de dominos a ravi les amateurs.
S’il évoque la fête et un temps d’allégresse, le corso fleuri – « corso » signifie rue en italien – renvoie surtout au défilé des chars fleuris dans les rues. À Brametot, ces corsos se succèdent aussi dans le temps puisque c’était la 25e parade de ce type dans le village.
Une tradition qui a une histoire dans le pays de Caux, avec Doudeville qui, elle aussi, est réputée pour ces défilés hauts en couleur et toujours très prisés du public.
Cinq chars
Cinq chars sur le thème de la mer avaient été entièrement fabriqués par les membres du comité des fêtes. Ils étaient emmenés par les enfants qui trônaient ainsi fièrement. Les accompagnaient en musique deux groupes de majorettes, le Madison Show de Maubeuge, celles de Blangy-sur-Bresle et la fanfare des clowns fluo de Maubeuge également.
Les habitants n’ont pas manqué de rejoindre la place de l’Église pour voir passer le défilé et d’autres ont suivi le cortège dans les petites rues du village subitement très animées pour ne pas rater un confetti de cette fête qui n’a fait que passer.