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Alban Lapôtre rêve d’une première à Arques !

Dimanche, les concurrent­s de la course de côte d’Arques devront compter sur Alban Lapôtre. Ce jeune concurrent n’a qu’un rêve : décrocher une victoire chez lui.

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Dimanche, il sera avec Bertrand Lassalle l’un des grands favoris pour la victoire sur la course de côte d’Arques-la-Bataille (voir également page 34). Alban Lapôtre est dans le baquet depuis maintenant 12 ans et il aimerait bien remporter sa première course de côte chez lui, à Arques. Dimanche, il luttera donc pour la victoire finale et se retrouvera aux prises avec celui qui lui a vendu sa voiture, un certain… Bertrand Lassalle.

Lorsque l’on a un père qui roule en compétitio­n ( sur les rallyes et sur les courses de côte) depuis toujours, on attrape vite le virus. C’est ce qui est arrivé à Alban Lapôtre. Son père, Michel Lapôtre, raconte : « J’ai commencé à courir à l’âge de 21 ans sur une Simca 1000 pour arrêter à 58 ans » . L’histoire retiendra qu’il effectuait sa dernière année en compétitio­n lorsqu’Alban débutait. Ce fut un vrai passage de témoin.

« J’ai du mal à reprendre confiance… »

Michel Lapôtre se souvient parfaiteme­nt de cette saison : « Je roulais dans une Martini MK 37 et Alban effectuait sa deuxième saison dans le même véhicule, en double monte. Lors de la dernière course de l’année à Pourville, je me suis fait peur. J’avais 58 ans et j’ai alors pris la décision d’arrêter. Voilà comment Alban s’est rapidement retrouvé dans le grand bain. Il était plus jeune et déjà plus rapide que moi. »

Alban Lapôtre a donc fait ses classes sur cette Martini MK 37 avant de passer sur une Dallara F393 (moteur Fiat) puis tout récemment sur une Dallara F300 (moteur Opel) : « Cette voiture appartenai­t à Bertrand Lassalle et il a remporté bon nombre d’épreuves à son volant. Je dispose de 25 chevaux de plus. Cette Dallara F300 a plus de couple et elle tient mieux la route. Aussi, elle est plus longue, plus large et plus rapide dans les accélérati­ons. »

Très rapidement, Alban Lapôtre a su prendre ce petit bijou en mains pour terminer 8e au scratch à Hébécrevon (près de Saint-Lo) puis 2e à Saint-Pierre de Varengevil­le, 2e à Hersin-Coupigny (Nord) et encore 2e à Mou- lineaux après avoir été en tête toute la journée ! Il remportait ensuite le slalom de Jumièges et espérait toujours une première victoire en côte.

« Alban est un pilote intelligen­t »

Elle aurait pu survenir aux Andelys mais c’est là que tout s’est brutalemen­t arrêté : « J’ai connu une casse partielle de boîte de vitesses qui m’a fait sortir et taper le rail, explique Alban Lapôtre. Depuis, j’ai du mal à reprendre confiance dans la voiture » . Cela semble malgré tout en bonne voie avec, depuis les réparation­s, une 8e place à Saint-Brieuc et une 4e place à Etretat.

« Je ne me fais pas de souci, ça va revenir, explique le papa. Alban est un pilote intelligen­t. Il va vite lorsqu’il le faut mais ne prend pas de risques inutiles. À Arques, dimanche, il sera sur le podium » . Sur la première marche ? Ce serait une belle histoire mais il devra compter sur Bertrand Lassalle qui possède une voiture encore plus performant­e et reste sur une série de… sept victoires consécutiv­es (de 2010 à 2016) au pied des ruines du château.

Deuxième sur la côte d’Arques en 2014 et 4e en 2015, Alban Lapôtre rêve de la victoire. Ce serait un excellent remède pour reprendre confiance en sa Dallara F300.

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