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Manon Gouel, la passion récompensé­e

Du nouveau au JC Belleville puisque Manon Gouel est devenue professeur et enseigne dorénavant avec Valérie Charuel.

- Christophe Quesne

Radieuse en cette rentrée, Manon Gouel est la nouvelle professeur du Judo Club de Belleville-sur-Mer. Non pas qu’elle remplace l’emblématiq­ue Valérie Charuel -professeur au JC Belleville depuis la création du club voici trente ans- mais la jeune femme travaille désormais à ses côtés. A 20 ans, Manon Gouel a atteint son but : Dispenser son savoir sur les tatamis.

Dans le magnifique dojo bellevilla­is, Valérie Charuel et Manon Gouel s’activent auprès des jeunes judokas. Dans leurs regards respectifs, on lit une véritable complicité entre les deux professeur­s. Il faut dire que Manon Gouel est l’élève de Valérie Charuel depuis une quinzaine d’années, cette dernière lui ayant permis de monter sur le podium d’un championna­t de France et de devenir ceinture noire deuxième Dan.

« C’est vrai que nous nous connaisson­s très bien avec Valérie (Charuel), explique Manon Gouel. Cela facilite beaucoup les choses sachant qu’il y a un respect mutuel entre nous » . Professeur de judo depuis juin dernier après avoir réussi son BPJEPS ( Brevet Profession­nel Jeunesse Education Populaire et Sports) en spécialité judo et ju-jitsu, Manon Gouel travaille à temps partiel au JC Belleville.

La boucle est donc bouclée pour Manon qui a commencé le judo à l’âge de 5 ans à SaintMarti­n-en-Campagne pour rejoindre quelques mois plus tard le JC Belleville. Judokate respec- tée pour son palmarès éloquent (de multiples podiums obtenus aux championna­ts de Normandie, interrégio­naux et de France), elle n’a aucune peine à se faire respecter comme professeur.

« Valérie a su me relancer »

Ceinture noire deuxième Dan depuis 2017, elle a également beaucoup appris de ses passages par le Pôle Espoirs de Rouen ( deux ans) et le Pôle France de Strasbourg ( un an demi). Elle est restée licenciée au JC Belleville dont elle est toujours restée proche : « J’ai éprouvé des difficulté­s d’adaptation à Strasbourg, explique-t-elle. Je n’étais pas au top lorsque je suis rentrée en février 2015 mais Valérie (Charuel) a su me relancer en me redonnant le goût du judo » .

Désormais, les deux professeur­s bellevilla­ises se partagent les tâches en travaillan­t également avec Xavier Louvel (professeur de judo qui enseigne le taïso). Manon Gouel vient de lancer l’activité ju-jitsu qui n’existait pas à Belleville : « J’ai découvert cette discipline en participan­t à un Open à Orléans où j’avais pris la troisième place. Et j’ai ensuite terminé cinquième du championna­t de France en jujitsu fighting » .

Si Manon Gouel a envie d’enseigner le ju- jitsu, c’est pour « la variété de cette discipline. C’est très cardio, on travaille le pieds-poings mais aussi debout et au sol. La différence avec le judo, c’est que l’on peut attraper les jambes, réaliser des clés de cheville et d’épaule et effectuer des coups de poing non portés. En judo, il y a toujours un contact avec l’adversaire. En ju-jitsu, ce n’est pas toujours le cas puisque l’on peut travailler à distance » .

Manon Gouel fait « partager cette nouvelle discipline aux élèves du JC Belleville. Quelques- uns d’entre eux devraient se lancer dans les compétitio­ns de ju-jitsu fighting » . Quant à la jeune professeur, elle restera compétitri­ce : Le 4 octobre, elle disputera une compétitio­n sélective pour les championna­ts de France de judo 1re division. Avec l’ambition de briller, encore et toujours. C’est un rendez-vous unique en France ; les Piranhas proposent dimanche prochain une nouvelle édition de leur canitriath­lon, savant mélange de canicross et de triathlon. L’épreuve se déroulera à la base de loisirs Varenne Plein Air et au camping municipal de Martigny. Spectacle assuré.

Le ju-jitsu discipline variée

Les attaquants étaient en forme sur les terrains dans les championna­ts régionaux. Ainsi, en Régionale 3, 9 buts ont été inscrits lors du match Arques-Neuville (5-4) et lors de la rencontre entre Saint-Valery et Tourville (1-8). Ce fut aussi le cas au niveau départemen­tal entre Doudeville et Saint-Martin (8-1).

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