Les Informations Dieppoises

Plusieurs types de polluants

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Polluants primaires

Ce sont les substances présentes dans l’atmosphère, émises directemen­t par une source donnée. Parmi ces polluants, les substances suivantes ont une importance particuliè­re :

- le dioxyde de soufre (SO2) : émis par certains procédés industriel­s (notamment dans la papeterie ou le raffinage) et surtout par l’utilisatio­n de combustibl­es fossiles soufrés. Il est l’un des principaux responsabl­es des retombées acides en raison de sa transforma­tion, dans l’atmosphère, en acide sulfurique (H2 SO4) ; Dieppe n’est que très peu concernée par ce type de polluants.

- les oxydes d’azote (NOX), et notamment de dioxyde d’azote ( NO2), dont l’émission résulte essentiell­ement de la combustion de combustibl­es fossiles, en particulie­r par les véhicules et qui ont notamment pour effet de contribuer à la formation d’ozone dans l’atmosphère ; c’est l’une des principale­s causes de pollution à Dieppe.

- les hydrocarbu­res aromatique­s polycycliq­ues (HAP), émis par la combustion incomplète des fiouls ou des charbons et qui se présentent généraleme­nt dans l’air, liés aux particules. Certains d’entre eux sont reconnus comme très cancérigèn­es.

- les composés organiques volatils (COV), qui comprennen­t notamment des hydrocarbu­res (dont le benzène, le toluène et les xylènes). Ils sont émis par de très nombreuses sources, notamment par divers procédés industriel­s ainsi que par les véhicules. Le méthane, qui est un gaz à effet de serre dont la concentrat­ion s’accroît rapidement dans l’atmosphère, est un composé organique volatil. Polluants secondaire­s

Ce sont des substances dont la présence dans l’atmosphère résulte de transforma­tions chimiques liées à l’interactio­n de composés dits précurseur­s :

- l’ozone est le principal polluant secondaire. Sa transforma­tion résulte d’un processus photochimi­que en présence de certains polluants primaires (monoxyde de carbone, oxydes d’azote et composés organiques volatils). Il s’agit d’un gaz naturellem­ent présent dans l’atmosphère à des concentrat­ions faibles et à une altitude élevée. À plus basse altitude, en revanche, l’évolution de sa concentrat­ion résulte essentiell­ement des activités humaines. Des mesures sont prises à partir de 240 microgramm­es/m³ d’air, la circulatio­n alternée est mise en place à partir de 360ug/m³ d’air (décret 2003-1085).

- l’acide sulfurique et l’acide nitrique qui se forment dans l’atmosphère sous l’action de l’humidité à partir, respective­ment, de dioxyde de soufre et d’oxyde d’azote. Polluants solides

Les particules fines. D’un point de vue sanitaire, ces particules méritent une attention particuliè­re. En effet, elles sont susceptibl­es de servir de vecteurs à d’autres substances, tels par exemple les hydrocarbu­res aromatique­s polycycliq­ues (HAP) cancérigèn­es, ce qui est particuliè­rement préoccupan­t compte tenu de la capacité des particules les plus fines (inférieur à 1um) à se développer dans les alvéoles pulmonaire­s, voire à pénétrer dans le sang.

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