Un messie pour les bébés et enfants ivoiriens
Moussa Coné est le président d’Espérance 76. Cette association dieppoise oeuvre pour acheminer des vêtements et des accessoires de puériculture auprès des orphelinats et maternités les plus pauvres et isolés de Côte d’Ivoire.
Dimanche 12 novembre, Espérance 76 organise son vide-greniers d’automne dans le gymnase Robert-Vain. Cette association neuvillaise vient en aide aux familles les plus démunies qui vivent dans les contrées les plus reculées de Côte d’Ivoire. Ivoirien d’origine et Dieppois depuis 2008, Moussa Coné, le président d’Espérance 76, évoque le fonctionnement et les projets de son association. Quel est l’objectif de l’association Espérance 76 ?
C’est une association à but non lucratif qui a pour objectif de donner du baume au coeur aux personnes qui en ont besoin en Côte d’Ivoire en leur apportant des dons. Quels types de dons faitesvous ?
Ce sont essentiellement des vêtements pour les enfants. Avant, nous collections les habits pour les enfants âgés de 0 à 2 ans, maintenant nous allons jusqu’à 4 ans. Nous faisons également des dons d’accessoires de puériculture et de jouets. Comment acheminez-vous les dons jusqu’en Côte d’Ivoire ?
Quand il y a suffisamment de vêtements, l’association loue un conteneur. Je profite de mes vacances pour m’y rendre et suivre le cheminement du conteneur. Sur place, des bénévoles m’aident à faire un tri entre les vêtements pour garçons et filles, les tailles, etc. et à faire la distribution. À qui sont remis les vêtements ?
Ils sont offerts à des orphelinats et dans des maternités qui sont dans des endroits reculés, des régions pauvres où les habitants n’ont pas un sou pour vivre. Des contacts sont pris avec les responsables de ces structures pour organiser tout cela. Vous l’avez souvent fait ?
Notre association a cinq ans d’existence et elle a déjà acheminé un conteneur entier, en décembre 2014. En fin d’année, un second conteneur va partir ; beaucoup de particuliers nous ont fait des dons et nous avons un partenariat avec Kiabi qui nous aide bien. Comment financez-vous cet acheminement ?
Nos recettes proviennent des deux brocantes annuelles que nous organisons à Neuville mais aussi de petites animations, des repas couscous.