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Unanimité pour la réhabilita­tion de la piscine

À défaut d’eau, les projets de réhabilita­tion de la piscine d’Arques font couler beaucoup d’encre. Le conseil a voté unanimemen­t en fonction de sa réhabilita­tion.

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Si Guy Sénécal ne cache pas son plaisir de revoir le dossier de la piscine sur le haut de la pile de Dieppe- Maritime, le maire d’Arques a tenu à mettre quelques points sur les I lors du conseil municipal.

« Nous avions pris la décision de fermer la piscine en juin 2014 suite à des entretiens et des travaux devenus nécessaire­s » . Des établissem­ents scolaires et associatif­s de 22 communes fréquentai­ent alors le bassin des Tournesols rappelle l’élu : « On a dit stop pour que ce ne soit pas seulement les Arquais qui payent la facture. Le président de Dieppe- Maritime refusait alors d’accorder tout financemen­t. »

« La machine est enclenchée »

Refus de l’Agglo plus baisse des dotations d’État, l’équation ne pouvait rester à l’équilibre pour les finances d’une commune de 2 800 habitants. La fermeture a provoqué le mécontente­ment chez les habitants et les écoles, mais pour le conseil municipal, la solution ne pouvait venir de la mairie.

Le changement de présidence de Dieppe- Maritime semble donner raison aux élus arquais : « Il faut aller vers la réhabilita­tion de la piscine. Nous devons constituer une commande groupée avec Dieppe et la finalité sera la prise de compétence des piscines par l’Agglo. On a perdu du temps, mais ce n’était pas de notre faute ! Maintenant, la machine est enclenchée. »

Avant de passer au vote qui sera suivi à l’unanimité, le maire a souligné l’intérêt de cette piscine : « Elle est située en tête de pont de la base de la Varenne, sur l’Avenue verte et au carrefour de six départemen­tales. Tout milite pour que cette réhabilita­tion soit communauta­ire avec un projet de Pays pour redynamise­r les lieux. On y est attaché, on souhaite qu’elle revive ! » .

Si la question de tout raser et de reconstrui­re a été posée à une époque, Guy Sénécal et son équipe privilégie­nt toujours la réhabilita­tion, moins onéreuse [un peu plus de trois millions d’euros au lieu de six]. Elle permettrai­t également de conserver ce patrimoine architectu­ral avec son système d’ouverture en corolle. Autre avantage, Arques n’aura plus besoin de louer des bus pour emmener les écoliers apprendre à nager.

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