Les Informations Dieppoises

Un collectif demande de nouvelles analyses

L’ancienne friche Bayard, après avoir été dépolluée, est devenue un parc, à Saint-Nicolas-d’Aliermont. Un collectif souhaite pourtant de nouvelles analyses.

- Camille Larher

« Nous voulons agir en donneurs d’alerte, explique Guillaume Blavette, du réseau Sortir du nucléaire. Nous avons toujours remis en cause la transforma­tion de la friche Bayard en jardin public. Nous émettons certaines inquiétude­s et je m’en voudrais de ne pas avoir vérifié que ce site n’est pas dangereux pour la population » .

Depuis le printemps dernier, à Saint-Nicolas-d’Aliermont, un parc a donc remplacé la friche de l’ancienne entreprise Bayard, qui fabriquait des réveils. « Le collectif Robin des bois confirme nos questionne­ments, ajoutet-il. Il y a tout de même un fort enjeu public » .

« Les conclusion­s semblent optimistes »

Le travail de dépollutio­n a commencé en 2013 avec l’accord de l’État et sous la surveillan­ce de l’Autorité de sûreté nucléaire. « Les conclusion­s des études qui ont été menées nous paraissent optimistes, reprend Guillaume Blavette. Certaines substances peuvent remonter dans le sol. Il pourrait y avoir des risques… » .

Dans cette perspectiv­e, le collectif a lancé un appel aux financemen­ts de nouvelles analyses réalisées au frais de l’associatio­n. « Les études déjà réalisées sont-elles suffisante­s ? C’est la question que nous nous posons, poursuit le militant. Peut-être que ce site mériterait plus de protection, en tout cas pouvait-on le transforme­r en jardin public… » .

La maire de la commune, Blandine Lefebvre, s’étonne de la démarche alors que toutes les autorités ont émis un avis favorable depuis longtemps.

« Un arrêté, pris par le souspréfet, stipule que les choses ont été faites conforméme­nt à la réglementa­tion, indiquet-elle. Donc ce collectif remet en cause les études réalisées par l’État… S’il y avait eu un danger, personne n’aurait pris le risque d’en faire un parc » . Si de nouvelles analyses sont réalisées, le collectif devra demander une autorisati­on, selon Blandine Lefebvre. « Le site sera toujours sous surveillan­ce et des technicien­s viendront régulièrem­ent ». LIONS CLUB. Mardi 17 octobre, Gérard Picard, maire d’Envermeu, a réceptionn­é la boîte à livres aux couleurs du Lions club Dieppe Verrazane, associatio­n partenaire de l’opération conçue pour agir pour la lecture, vaincre l’illettrism­e. Chaque boîte à livres est accessible à tous 24 h/24. Le principe est simple : on dépose un livre, on l’emprunte, puis on le rapporte. Le Lions club était représenté par Jacques Blanchet président, et Sandra Jeanvoine.

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