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Christophe Gambé et Roco, champions de France de cobayes

Christophe Gambé ne cesse de nous surprendre. Après son titre de champion de France de caisse à savon en juillet, il remet le couvert en remportant le championna­t de France de cobayes à Neufchâtel. Rencontre avec un gagnant pas comme les autres.

- Propos recueillis par Anaïs Grammatico

Roco porte l’écharpe tricolore comme personne. Mais, c’est surtout son maître, Christophe Gambé, habitant de Bellencomb­re et gendarme de profession, qui est fier de son titre de champion de France de cobayes. Pour la première fois, les 11 et 12 novembre, Neufchâtel-enBray accueillai­t ce championna­t. Le Réveil : Comment en êtes-vous arrivé à faire de l’élevage de cobayes ?

Christophe Gambé : J’aime bien les passe-temps insolites. Je fais partie de l’associatio­n Neufchâtel aviculture. J’ai commencé il y a huit ans. Des gens faisaient l’élevage de cobayes. C’est comme ça que je m’y suis intéressé. On en achète à des éleveurs ou auprès des juges. Ça ne coûte pas plus cher que ceux que l’on trouve en animalerie. Pourquoi Neufchâtel a-telle accueilli le championna­t de France ?

Je suis membre du Cercle des éleveurs sélectionn­eurs de cobayes de race (CESCR). Lors d’une réunion l’année dernière, j’ai proposé Neufchâtel comme ville d’accueil du concours. Il y a eu à La Boutonnièr­e, la participat­ion de 150 cobayes venus de toute la France. Combien en avez-vous et de quel type ?

J’en ai une trentaine, tous de la catégorie Satin : des Agouti crème, cannelle, solide et havane. Ils ont des poils courts et brillants. C’est plus facile à préparer pour les concours. Je n’ai pas à les coiffer comme ceux à poils longs. Ils prennent juste un bain avant. Pourquoi faire de la compétitio­n ?

Quand je fais quelque chose, j’aime bien aller jusqu’au bout. J’apprécie me mesurer aux autres. Comment se passe un concours ?

C’est comme les concours canins ou félins. Il y a des standards de race. Les juges évaluent la texture, la couleur des poils, etc. Ce sont des animaux. Il faut s’en occuper un peu tous les jours. Est-ce une passion répandue en pays de Bray et en France ?

En pays de Bray, pas vraiment. Mais, c’est de plus en plus populaire. Avec le CESCR, nous cherchons à promouvoir cette passion et les compétitio­ns de cobayes. En faisant des exposition­s, comme celle de Neufchâtel, en même temps que le championna­t, nous y contribuo,ns.

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