Luc Arbogast en concert jeudi
Tout droit venu du Moyen-Âge, Luc Arbogast sera en concert à Belleville-sur-Mer ce jeudi 7 décembre. Une plongée dans l’univers des troubadours…
Il a rempli deux Olympia, a suscité la curiosité du jury de l’émission de télévision The Voice et son dernier album est disque de platine avec plus de 300 000 exemplaires vendus : Luc Arbogast est unique. Sa carrure, sa voix, les instruments de musique qu’il fait chanter ouvrent les portes de tout un univers : « Les spectateurs me qualifient souvent de moine soldat, de voyageur, et il faut bien reconnaître que mon parcours tend à le prouver » sourit l’artiste.
The Voice, un turbo pour sa carrière
Emporté dans la passion du Moyen- Âge depuis son plus jeune âge, Luc Arbogast s’est intéressé très tôt à la poésie, au dessin et à la musique. Il a sorti plusieurs albums, proposé des concerts dans les églises et dans les fêtes médiévales avant de tenter l’aventure de The Voice. Éliminé à l’issue des émissions en live, il reste la figure marquante de la deuxième saison.
La notoriété de l’artiste part alors en flèche : « Je travaillais déjà dans ce domaine avant The Voice. J’étais d’ailleurs connu d’un public d’initiés, passionnés du Moyen-Âge, qui m’avait vu chanter devant le Palais des Papes ou dans des fêtes médiévales. L’émission a été un coup de projecteur, elle a donné un turbo à un moteur qui marchait déjà » assure le chanteur.
Les ventes d’albums s’envolent et Luc Arbogast tourne un peu partout en France, remplissant les salles et même l’Olympia à deux reprises.
Passionné par l’histoire « de l’époque mérovingienne à la fin du Moyen-Âge » , Luc Arbogast rappelle combien « l’histoire médiévale touche tout le monde, preuve en est la popularité des films et des séries, fantastiques ou non, replongeant dans cette période. »
Dans la spiritualité des bâtisseurs
Pour l’artiste, la passion peut naître de peu de chose : « Des images dans les livres d’histoire, des cours inspirant à l’école, un professeur charismatique ou des contes qu’on nous lit quand on est enfant. » Reste que lui s’est joué du temps qui passe en devenant troubadour : « Dans mes spec- tacles de rue, je travaillais sur une mise en scène représentative des troubadours du 13e siècle et je choisissais des lieux forts de cette période. Parce qu’il y a une symbolique dans ces poètes, musiciens et bâtisseurs du Moyen-Âge, un ésotérisme, une spiritualité. »
C’est tout ce que Luc Arbogast partage sur scène au fil de ses concerts. D’ailleurs, dans le cadre de sa tournée AB Originem fidelis, il a choisi de revenir dans les églises ou dans de petites salles. « Parce que j’ai une aversion liée à la prise de conscience d’un star-system un peu naze » , indique-t-il.
À Scène en mer jeudi soir, il proposera un spectacle intimiste, accompagné de deux musiciens aux percussions et aux instru- ments à vent : « C’est toujours plus agréable d’aller voir un chanteur qui garde une proximité avec le public, qui peut prendre le temps de discuter à la fin du concert. »