La construction d’une nouvelle caserne est prioritaire
La nouvelle caserne de pompiers des Grandes-Ventes se fait attendre. Mais bonne nouvelle, le Sdis 76 a placé le dossier ventois en haut de sa liste des priorités. Toutefois, la question du financement, le nerf de la guerre, n’est pas encore tranchée.
« Parmi la quarantaine de centres de secours en demande d’une nouvelle caserne en Seine-Maritime, les Grandes- Ventes font partie de la douzaine classée urgente, annonce André Gautier, président du conseil d’administration du Service départemental d’incendie et de secours de Seine-Maritime (Sdis 76) et vice-président du Département. Mais comme toutes les collectivités, on rencontre des difficultés financières. Notre priorité a été de maintenir les effectifs et la couverture opérationnelle, qui est très vaste. Cela a un coût. Il poursuit : Nous venons de mettre à plat une nouvelle politique immobilière » .
De cette nouvelle politique est née la demande de participation des communes au financement des nouvelles casernes.
Nicolas Bertrand, adjoint aux Grandes-Ventes, estime à « 200 000 € la part de la commune, achat du terrain non compris, sur un budget global de 1,9 million d’euros » .
« Ne pas prendre de retard »
Une somme que la mairie souhaiterait ne pas assumer seule. « Nous avons déjà réuni, avec le maire Annick Bocandé, les communes desservies par le centre de secours ventois. Ce n’est pas facile parce que le rayon d’action des pompiers couvre trois communautés de communes différentes. Certaines ont pris la compétence incendie, d’autres non. Nicolas Bertrand ajoute : Il y a des com- munes qui se sont dites prêtes à faire un effort à la hauteur de leurs moyens, d’autres étaient réticentes » .
De nouvelles rencontres sont prévues selon l’élu. « Nous ne voulons pas prendre de retard. C’est une volonté politique de soutenir nos pompiers qui ont vraiment besoin d’un nouveau centre » , martèle-t-il.
Le terrain rue d’Orival, du côté de la zone d’activités, a été retenu par la mairie. « Nous sommes en pleines tractations avec le Sdis pour récupérer le terrain de l’actuel centre. En échange, nous leur cédons le nouveau » , avance Nicolas Bertrand.