Le Dieppois Marc Masse ROMAN. publie son sixième ouvrage
Ancien ingénieur-baroudeur, Marc Masse profite de la retraite pour se consacrer à son premier amour, l’écriture. Il publie cet automne son 6e ouvrage.
Depuis son plus jeune âge, Marc Masse écrit. « Certains enfants rêvent de devenir avant-centre de l’équipe de France, d’autres d’être mannequin ou de monter leur boîte. Moi, je voulais être écrivain » , explique-t-il. Toutefois, ce natif de la région lyonnaise se fait rapidement une raison : « En France, ceux qui vivent de leur plume sont tout au plus quelques centaines… » Il troque alors la plume pour le costume d’ingénieur. Exerçant pour de grands groupes d’ingénierie travaillant dans la pétrochimie, l’agroalimentaire ou le BTP, il voyage aux quatre coins du monde et collectionne des expériences, devenues sources d’inspiration.
Premier livre en 2009
Car depuis qu’il est en retraite, Marc Masse publie. Et avec un certain succès. « Je m’y suis remis en reprenant un manuscrit commencé 30 ans plus tôt… dont je n’ai finalement conservé que l’idée » , souritil. Son premier ouvrage, Virage Dangereux, paraît en 2009. Ce thriller, sur fond de plan social et de manipulations financières, se retrouve finaliste du prix national du roman d’entreprise.
Stimulé par cette reconnaissance, le « jeune » écrivain ne s’arrête plus. Il publie quatre nouveaux ouvrages, dont l’intrigue se situe en entreprise, dans le milieu hippique – qu’il affectionne particulièrement –, ou dans les contrées lointaines découvertes durant sa carrière. Certains dépassent le millier d’exemplaires vendus.
Entre-temps, au gré des salons littéraires qu’il fréquente assidûment, il découvre Dieppe et s’y installe, voilà cinq ans. Aujourd’hui âgé de 75 ans, il publie de son 6e ouvrage, Les tables de Sargon, chez l’éditeur rouennais Cogito. « Une enquête fertile en rebondissements, se déroulant entre Paris et Bagdad » , indique l’auteur.
L’Irak pour décor
« J’ai travaillé en Irak, dans une région considérée comme le berceau de l’humanité, poursuit-il. À l’époque, l’un de mes collègues s’est passionné pour l’histoire d’Akkad, la capitale érigée par Sargon, premier roi de Mésopotamie. Des recherches lui ont permis de définir son emplacement potentiel : il est allé donner quelques coups de pelle et a trouvé quelques morceaux de poteries, mais n’a pas eu l’occasion d’y retourner. »
S’inspirant de cette aventure, le récit de Marc Masse débute dans la capitale irakienne le 9 avril 2003. Ce jour-là, l’armée américaine pénètre dans la ville tandis qu’une bande armée pille son musée archéologique, l’un des plus richement dotés du monde. Le roman évoque alors les pérégrinations de Lionel Darsan, un consultant indépendant chargé de retrouver cinq mystérieuses tablettes volées.
L’histoire est inventée mais le cadre historique est réel. La promesse de l’auteur aussi : « Je me documente beaucoup avant d’écrire. Quand je lis, j’aime m’enrichir, et j’imagine que mes lecteurs aussi. Je pense qu’ils devraient apprendre des choses ! »