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Les jeunes sapeurs-pompiers mis à l’honneur

En cette Sainte-Barbe 2017 à Arques-la-Bataille, outre les avancement­s et promotions annuels, ce sont les jeunes sapeurspom­piers qui ont été mis à l’honneur par le chef de centre d’incendie et de secours. Une pépinière dont il est particuliè­rement fier.

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Dimanche 3 décembre, le lieutenant Pascal Monchy, accompagné des élus locaux, des autorités du Service départemen­tal d’incendie et de secours dont son président André Gautier a passé en revue les locaux, le matériel et les troupes, à l’occasion de la Sainte-Barbe à Arques-la-Bataille, sous le crachin normand.

Défilé et dépôt de gerbes

Mais il faut plus qu’un temps maussade pour stopper l’élan des soldats du feu ! Sur le rythme de la Musique d’Arques, le défilé a relié la caserne au monument de la Paix et du souvenir. Après le dépôt de gerbes, le chef de centre a remis grades et décoration­s à sept sapeurs-pompiers.

Ancien second du capitaine Jérôme Jouxtel, Pascal Monchy a été nommé chef de centre du centre d’incendie et de secours d’Arques en 2017. Le lieutenant qui tient particuliè­rement à coeur la formation a bousculé un peu le protocole des discours en mettant d’entrée à l’honneur les Jeunes sapeurs- pompiers (JSP). « À la dernière session, il y a eu 100 % de diplômés. On est assez fier d’eux ! » Une mise en avant méritée pour des jeunes qui s’investisse­nt pendant quatre ans, à raison de deux demi-journées par semaine… Sans compter les différente­s manifes- tations auxquelles participen­t les casques orange.

Trente-quatre pompiers en herbe

Un effectif en progressio­n avec 34 JSP réunissant désormais Arques, Saint- Nicolas-d’Aliermont et Dieppe. « Une fois formés, on les retrouve ensuite dans les casernes voisines, preuve que cette pépinière fonctionne, souligne en aparté le lieutenant. Une école qui ne serait pas ce qu’elle est sans les encadrants, sachant que pour eux c’est du bénévolat » , désignant dans ces propos le caporal-chef Pascal Ancelot. Un pompier plus que dévoué «à ses enfants » . Pour continuer à développer cet engouement la mairie a mis à dispositio­n un local pour l’école de la vallée d’Arques. « Courage et dévouement, lance André Gautier aux jeunes présents, vous êtes l’avenir du SDIS et du Départemen­t. Vous constituez un exemple pour tous vos camarades » .

La pérennité de la caserne assurée

La Sainte-Barbe, c’est aussi l’occasion de faire le point de l’année et des projets à venir. Côté bilan, le CIS sera intervenu 250 fois en 2017.

Si le centre doit supporter une baisse d’effectifs due à des obligation­s profession­nelles, des recrutemen­ts se dessinent pour regonfler les rangs. Quant aux interrogat­ions de pérennisat­ion du centre, le président du SDIS a insisté sur l’utilité du CIS d’Arques. « Il y a 79 casernes en Seine-Maritime. Le SDIS projette d’investir 113 millions d’euros sur les 25 années à venir dans la constructi­on ou la réhabilita­tion des centres. Arques fait partie de la dizaine de centres prioritair­es. Il n’y a plus de doute sur la pérennité d’Arques. Il y aura toujours un centre et même un nouveau centre » . Un financemen­t qui ne pourra se faire seulement avec les deniers du SDIS, et la mise à contributi­on des collectivi­tés territoria­les s’avère indispensa­ble pour voir naître le projet à un horizon de dix ans.

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L’école de la Vallée d’Arques, la « pépinière » des JSP a été mise à l’honneur durant toute la manifestat­ion.
 ??  ?? Première adjointe au maire d’Arques-la-Bataille, Maryline Fournier a remis les insignes de caporal-chef à Natacha Rats. La corporatio­n se féminise de plus en plus.
Première adjointe au maire d’Arques-la-Bataille, Maryline Fournier a remis les insignes de caporal-chef à Natacha Rats. La corporatio­n se féminise de plus en plus.

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