Bonne ambiance au marché de Noël
Dans la salle André-Raimbourg de Fontaine-le-Dun, ce week-end, on préparait les fêtes de fin d’année. Le public a pu faire ses achats de Noël, grâce à des exposants qui pour la plupart reviennent chaque année, « pour l’ambiance » et partager leur passion.
La 19e édition du marché de Noël de Fontaine-le-Dun organisée par l’association Soyez les bienvenus à Fontaine-le-Dun a réuni 29 exposants. La plupart sont des habitués, locaux et d’ailleurs qui, par exemple, font le déplacement de Saint-Emilion avec de grands vins de Bordeaux.
Dans le registre local, la ferme du Bourbon de Brigitte et Bernard Tailleux était descendue de Crasville-la-Roquefort avec son foie gras maison et Sabine Faucon avec la dinde de Noël. Fontaine-le-Dun était représentée aussi, notamment par la boutique Sucre et Lin.
Tout le week-end, des ventes flashs, une tombola mettant en jeu 15 paniers gastronomiques, des questionnaires avec des fleurs à la clef ont ponctué le marché. « Une façon de donner du rythme » explique Mickaël Saumon, président de l’association, qui reconnaît à cette édition la belle fréquentation et l’ambiance de qualité qui se perpétue.
Sur place également, il faut compter ces hommes et ces femmes qui n’exposent pas leur métier mais une passion. Il ne s’agit pas pour eux de gagner leur vie. Leur activité, il la qualifie eux- mêmes de « passetemps » .
Les productions, comme celles de Michelle Lebled de Luneray qui fait des bijoux en pâte Fimo, sont telles qu’elles finissent par ne plus avoir du tout de raison économique. La nécessité, c’est de faire. Si bien qu’ils bricolent, créent toute l’année sans compter et les stocks deviennent inépuisables.
Ils exposent une passion
Deux à trois fois par an, ils présentent leurs travaux sur des marchés comme ici à Fontaine et manifestement, ils dépensent plus qu’ils ne gagnent. Quand on aime…
Yves Largillet de Veules-lesRoses fabrique diverses choses en bois, et des stylos notam- ment. D’abord parce que le travail du bois est une passion. « Je suis un bricoleur dans l’âme, dit-il, et je trouve le matériau noble. Il se travaille bien et j’aime son odeur. »
Il explique à ceux qui veulent en savoir plus sur le procédé de fabrication : le tour à bois, le façonnement de la forme, les détails lors de la finition… Comment petit à petit le « vulgaire » bout de bois devient un instrument d’écriture, ou comment le bois, ce « matériau noble » devient un outil également pourvu de noblesse, puisqu’il est au service de l’écriture. Le tout ayant été réalisé avec amour, par une âme passionnée, c’est-à-dire noblement.