Pascal Cavecin, la passion en celluloïd
Joueur, dirigeant, arbitre, Pascal Cavecin est depuis quelques semaines président du Duc tennis de table. Omniprésent, il a de nombreux projets en tête.
Il n’a pas toujours été dans le milieu du tennis de table mais, depuis qu’il y est, Pascal Cavecin s’y démène sans compter. Joueur devenu dirigeant, arbitre et maintenant président, ce passionné de petite balle de celluloïd aime son club du Dieppe UC tennis de table. Avec une poignée de bénévoles, il fait en sorte de faire progresser la discipline localement. « Je n’ai pas toujours été dans le tennis de table, raconte Pascal Cavecin (55 ans). J’ai débuté il y a une vingtaine d’années après avoir joué au football » . Il a notamment été licencié au FC Dieppe où il avait disputé le championnat de France cadets. Ensuite, c’est sous les couleurs de l’ES Janval et du FC Rouxmesnil qu’il officiait.
« Lorsque j’étais très jeune, j’avais découvert le tennis de table avec Gilles Bozon dans la salle Léon-Rogé de Janval,
indique Pascal Cavecin. Je suis revenu à ce sport à l’âge de 35 ans parce que je ne supportais plus la mentalité qui régnait dans le football. Je me suis décidé à rejouer aux côtés d’Emmanuel Théry (ancien président du Duc tennis de table, devenu également son beau-frère) » .Très vite, le joueur Pascal Cavecin devient un diri- geant incontournable du Dieppe UC tennis de table aux côtés des piliers du club Gérard Leseur et Philippe Gosse. « Cela fait vraiment une dizaine d’années que je travaille beaucoup pour le club » , tempère Pascal Cavecin, devenu récemment président du club en remplacement de Guillaume Renier.
En plus d’être joueur et dirigeant, Pascal Cavecin est devenu arbitre régional, juge arbitre 1, 2 et 3 : « Il me reste à passer l’examen pour être arbitre national. Cela me permettrait d’intervenir sur les matches de Pro A. Je suis à une marche de cette étape et c’est un
objectif que je me suis fixé » . Pas évident tout en étant engagé comme il l’est à la tête du Duc tennis de table.
Véritable couteau suisse du club, le président est présent au club en semaine, s’y entraîne, joue et arbitre le week-end ! Sans oublier d’autres tâches comme la gestion de la salle et des équipes, les relations avec la presse et les joueurs de l’équipe
fanion Cornel Stoïca et Alfonso Alcaniz Salgado qu’il loge chez lui lorsque c’est nécessaire !
Engagé et passionné, Pascal Cavecin pratique aussi la danse latine le mardi soir avec David Vallée (ancien propriétaire du Tex- Mex à Dieppe) à l’Hôtel Mercure de Dieppe. Mais c’est évidemment le tennis de table qui lui prend la très grande majo
rité de son temps libre : « Ma femme est conciliante. De son côté, elle s’investit beaucoup dans le milieu du handicap » . Donner aux autres, toujours et encore, tel est le leitmotiv du couple.
« Je suis très attaché à la politique de formation du club, reprend Pascal Cavecin. Depuis l’arrivée de notre nouvel entraîneur Christian Dorcescu (329e joueur français) en mai dernier, nous avons triplé le nombre de jeunes. Nous en comptons désormais une vingtaine qui s’entraîne
cinq heures par semaine » . Son autre volonté, c’est de voir l’équipe fanion du Duc jouer en championnat de France. Ce sera pour la deuxième phase de la saison. En effet, samedi après- midi, les Ducistes ont battu Saint-Lô (8-2), s’adjugeant la montée en Nationale 3. Ce sera une grande première pour le club dieppois dont l’équipe fanion compte trois joueurs formés au club, Romain Lejeune, Alexandre Houlé et Jonathan Landelle.
Evidemment, Pascal Cavecin aimerait recruter de nouveaux bénévoles mais aussi voir les infrastructures du club s’amé
liorer : « Notre salle nous est dédiée mais c’est insuffisant. Nous n’avons pas de vestiaire féminin. Et pour aller aux toilettes, il faut traverser l’unique vestiaire qui est trop petit et nous sert également d’entrepôt. Et nous n’avons pas non plus d’endroit pour nous réunir entre dirigeants. Alors, on fait ça dans le vestiaire… » Pascal Cavecin assure se « bagarrer avec la mairie pour que les choses bougent mais ce n’est pas facile. Il y a des possibilités d’agrandissement et j’espère que nous serons entendus » . Ce sera certainement plus facile avec la toute récente accession de l’équipe fanion au niveau national.