De généreux donateurs remerciés
Cette année encore, les Amys du vieux Dieppe ont permis de préserver de nouveaux objets du patrimoine en faisant l’acquisition des plans d’une villa et d’un lutrin.
Ils ont mis la main au portefeuille pour aider l’association à préserver des objets du patrimoine dieppois. Samedi aprèsmidi, les Amys du vieux Dieppe ont convié une cinquantaine de leurs membres à un après-midi rétrospective, à la salle annexe de la mairie de Dieppe.
À travers un film retraçant l’activité de l’année, le bureau de l’association présidée par Guy Turquer avait à coeur de remercier les généreux donateurs qui, cette année encore, l’ont aidé à acquérir des trésors lors de ventes aux enchères : les plans d’une villa dieppoise et un lutrin.
Achat d’un lutrin
Les Amys du vieux Dieppe vont ainsi faire don au fonds ancien de la Ville de plans d’un architecte rouennais qui avait dessiné le projet d’une villa. projet commandé par M. Frosmont mais qui n’a jamais vu le jour. « Nous avons acheté ces sept plans à la salle des ventes de Dieppe et en avons fait restaurer trois » , explique Guy Turquer.
En juin dernier, l’association voulait également acquérir un lutrin, mis aux enchères suite au déménagement de la CCID, la chambre de commerce et d’industrie de Dieppe. Il servait alors à porter le livre d’or. Pour finan- cer cet achat, le président avait lancé l’idée d’une souscription auprès des membres des Amys du vieux Dieppe et la générosité de ces derniers est allée bien audelà que ce qu’il espérait.
En effet, « les prix lors de la vente sont montés par téléphone. Finalement, nous avons acheté le lutrin 4 680 € frais compris. Mais avec l’argent apporté par la souscription, il ne nous restait que 1 200 € à financer » , explique-t-il ravi.
« Quid du projet de Maison du Canada ? »
D’autant plus que cet achat tenait à coeur aux membres de l’association et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, car il appartenait au patrimoine dieppois et à la chambre de commerce et d’industrie. Mais surtout car il a été dessiné en 1929 et réalisé à la demande de Fernand Miellot qui a été le 3e président de l’association.
Reste désormais à savoir où il sera exposé. L’idée du départ était qu’il retrouve les nouveaux locaux de la CCI de Dieppe. Mais ne connaissant pas l’avenir de cette dernière, il a été jugé préférable par l’association de trouver un autre lieu d’accueil pour ce lutrin. « Nous aurions aimé qu’il se retrouve dans la maison du Canada, projet porté par la Semad, la Société d’économie mixte de l’agglomération dieppoise, puisque Fernand Miellot a été le premier à organiser en 1927 un rassemblement avec le Canada. Mais quid de ce projet avec la liquidation de la Semad ? » , s’interroge Guy Turquer. Sa destination finale est donc encore en réflexion.