Découvrez la cuisine végane avec Amélie
Amélie Fauvel vient de se lancer dans les cours de cuisine végane. À Dieppe et à Rouen, cette jeune Polletaise fait découvrir à travers ses ateliers comment bien manger végétal.
Non, elle ne se nourrit pas que de graines et de salade. Oui, elle peut vous mitonner de savoureux repas même si elle ne mange pas de viande, de poisson, de lait, de beurre… Amélie Fauvel est végane (voir encadré). La jeune femme habite Dieppe, et plus exactement le Pollet, et elle a décidé de se lancer dans l’aventure des ateliers cuisine.
Elle en propose dans sa cuisine ainsi que dans celle d’un restaurant rouennais. Après ses cours, fondant au chocolat, coeurs coulants pommes-spéculoos et autres préparations de pâtisserie végétale sans oeufs ni produits laitiers, n’auront plus de secrets pour vous.
Végane depuis trois ans
Le véganisme, Amélie Fauvel est « tombée » dedans lorsqu’après ses études, elle a passé un an en Angleterre. « Je suis végane depuis trois ans. Avant, j’aimais beaucoup la viande. Mais j’ai commencé à y réfléchir avant d’aller en Angleterre. Et là-bas, c’est plus facile de devenir végétarien. Même au restaurant, ils ont des options » , explique-t-elle.
Petit à petit, ses convictions ont pris le pas. Elle qui était déjà membre d’une association protectrice des animaux, a été au bout de sa réflexion, s’est beaucoup documentée sur l’abattage industriel des animaux destinés à la consommation. « Progressivement, j’ai arrêté la viande, puis les oeufs, les produits laitiers… Et je ne porte pas non plus de cuir, de laine… tout ce qui provient de l’animal » , détaille-t-elle.
« Repenser sa façon de cuisiner »
« Le véganisme se développe mais les gens ne connaissent pas vraiment ce que c’est. C’est encore mécon- nu, c’est dommage car c’est une cuisine riche en saveurs. C’est repenser sa façon de cuisiner. Si avant je mangeais un steak et des haricots verts, il ne suffit pas d’enlever le steak. Il faut savoir où retrouver vitamines et nutriments » , raconte Amélie Fauvel.
Et face à la difficulté de manger au restaurant (voir cidessous) dans des villes comme Dieppe mais aussi à Rouen, il faut cuisiner à la maison. C’est là que l’idée des ateliers cuisine lui est venue. Une activité qui mêle toutes les expériences qu’elle a acquises jusqu’ici.
En effet, au niveau pédagogie, elle a décroché un master en enseignement pour être professeure des écoles. Et elle a « toujours rêvé d’ouvrir un café-restaurant » , raconte-t- elle. Alors elle a décidé de se lancer et depuis le début du mois de décembre, elle propose des cours d’environ 2 h 30, le jeudi à Rouen et le samedi après-midi au Pollet.
Sur son site Esprit veggie, elle donne des détails sur les ateliers thématiques : autour des desserts gourmands, de l’apéritif et finger-food… Et à la fin de l’atelier, opération dégustation pour les participants, « qui reparti- ront aussi avec des plats qu’ils auront préparés » .