Elle avait détourné S pplus d’un million d’euros
En juin 2015, le tribunal correctionnel re de Dieppe avait examiné m l’affaire d’un incroyable détournement d de fonds publics à la résidence de La Scie, une maison m de retraite située à SaintCrespin C près de Longueville. Deux D mois plus tard, la gestionnaire n des ressources humaines et des paies de l’établissement avait av été condamnée à six ans de d prison ferme. La prévenue, qui q avait détourné entre janvier 2004 2 et juin 2012 plus d’un million lio d’euros, a fait appel de cette décision d de première instance.
Mercredi 20 décembre, l’affaire fa a donc été présentée devant va la cour d’appel de Rouen. La cour d’appel, après en avoir délibéré, d a condamné cette ancienne ci employée de la maison de d retraite aujourd’hui âgée de 60 6 ans à cinq ans de prison dont un u an avec sursis. Dès son interpellation p et son placement en garde g à vue, elle avait reconnu les le faits qui lui étaient reprochés. Elle E avait d’ailleurs détaillé ses modes m opératoires.
Des D employés fictifs
Les faits étaient assez simples. Au A nez et à la barbe de sa direction, re du service comptable de d l’établissement et du Trésor public, p elle avait profité de son statut st de gestionnaire des ressources so humaines et des paies pour créer des profils d’employés fictifs à qui elle versait un salaire. Salaires qui étaient directement versés sur le compte personnel de la prévenue ou de ses proches.
Un beau train de vie
En 2012, elle a changé de poste. Elle quitte les ressources humaines et elle devient chargée d’accueil. Sa mission est de faire l’interface entre les familles et la direction. Ne pouvant plus détourner de fonds avec les salaires, elle établit des fausses factures aux noms de fournisseurs de l’établissement, existants ou non, en prenant soin de faire verser les règlements sur ses comptes par le Trésor public.
De cet argent, l’ex-agent de la maison de retraite en a fait profiter son entourage. Voyages, grands crus classés, bijoux, beaux hôtels et restaurants gastronomiques, travaux dans sa maison à Puys… elle a mené une grande vie.
Le 12 juin 2012, la prévenue est en congés et une collègue a besoin d’utiliser son ordinateur. Le pot aux roses est découvert : un sous-dossier sur le personnel fictif est resté sur le disque dur. Une enquête interne avait alors été diligentée avant que les services judiciaires ne se saisissent du dossier.