Une lueur d’espoir pour les ivoiriers dieppois
Menacés depuis qu’un décret ministériel leur interdit de travailler leur stock, les ivoiriers dieppois peuvent compter sur la solidarité de leurs concitoyens. Au lendemain de l’annonce par Annick Colette de la fermeture de son atelier, une souscription avait été lancée à l’initiative de la mairie et de l’association Terres et mers d’ivoire. Un peu plus d’un mois plus tard, lundi 18 décembre dernier, la mobilisation a porté ses fruits. Une banque dieppoise a remis 1 500 € à chacun des deux derniers ivoiriers dieppois, Annick Colette donc, et Philippe Ragault.
Chèque et promesse
Pour la première, plusieurs dons de particuliers permettent par ailleurs de faire grimper la somme à un total de 3 200 €. De quoi maintenir son atelier ouvert une année supplémentaire.
Mieux encore : sollicitée par Sébastien Jumel le lendemain de cette remise de chèque, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, s’est engagée à ce que ses services se rapprochent de ceux du ministère de la Transition écologique et solidaire afin d’étudier la situation des ivoiriers. « Cette profession est fortement fragilisée, ce que je déplore » , a-t-elle affirmé au député dieppois, avant d’ajouter que « le ministère de la Culture a une responsabilité particulière en matière de métiers d’art » .
Deux bonnes nouvelles consé- cutives qui permettent à Annick Colette et Philippe Ragault d’envisager un avenir plus serein.