Les Informations Dieppoises

Des questions diverses qui divisent

Plus importante associatio­n sportive de la région dieppoise par le nombre, le Duc sort d’une année plutôt positive. Les sections tennis de table et musculatio­n ont toutefois émis des problèmes lors de l’assemblée générale.

- Ph. B.

Avec une section en sommeil (le football), le Duc omnisports compte donc encore cinq sections ; dans l’ensemble, elles sont plutôt en bonne santé tant sur le plan des effectifs que pour les résultats. Ce fut donc l’un des motifs de satisfacti­on de Lionel Hamel en tenant sa dixième assemblée générale comme président de la plus importante associatio­n de Dieppe (par le nombre).

1 638 licenciés et des finances saines

En dix ans, le Duc a enregistré une hausse sensible de son nombre de licenciés, passant de 1199 à 1638, cette augmentati­on étant ressentie dans la plupart des sections avec une « explosion » de licences pour la musculatio­n avec 542 membres en plus. De même, concernant les subvention­s, celle de la Ville de Dieppe a légèrement augmenté, ce qui n’est pas le cas pour le CNDS et le Départemen­t (ndlr : le conseil départemen­tal n’ayant pas eu toujours la même majorité durant ces dix années).

Si l’on excepte la musculatio­n, le Duc compte 665 pratiquant­s et il faut mettre en exergue le dévouement de 68 dirigeants bénévoles qui oeuvrent plus de dix mois dans l’année pour leur club. L’autre fierté vient du fait de voir un fort pourcentag­e de jeunes et de femmes dans les différente­s sections, alors que des personnes en situation de handicap sont accueillie­s au hand, au rugby et au tennis de table.

Les finances sont saines et bien gérées comme l’a signalé Lionel Hamel, ce qui a été confirmé par le trésorier Jean-Claude Saint-Martin. Avec des recettes de 110 202,89, un solde de l’année antérieure de 640,68 et des dépenses de 109 626,93, l’associatio­n dégage un nouveau solde de 1 216,64 €.

Cependant, tout n’est pas rose et Lionel Hamel a fait allusion à une récente interventi­on du député François Ruffin à l’assemblée, pour pointer du doigt les inégalités entre le monde profession­nel et le sport amateur, tout en espérant que les choses évoluent dans le bon sens.

C’est au moment des questions diverses que la réunion s’est considérab­lement animée, plusieurs responsabl­es de section profitant de la présence du maire Nicolas Langlois pour exprimer leurs inquiétude­s. Le premier à prendre la parole fut Marc Savary (rugby) qui souligna le problème « de la fin et du non-renouvelle­ment des contrats aidés. Avec de plus, le désengagem­ent fédéral et des tâches administra­tives importante­s, je ne sais pas comment nous allons faire à la rentrée » .

La fin du gardiennag­e fait débat

C’est ensuite Pascal Cavecin, président de la section tennis de table, qui, photos à l’appui, alerta la municipali­té sur le mauvais état des vestiaires et le problème récurrent de l’absence de vestiaire féminin : « Ce n’est que ma première année de présidence, mais je suis déjà très usé par l’accumulati­on de ces problèmes » . Le maire et l’adjointe aux sports Emmanuelle Caru- Charreton ont répondu être conscients de ce problème et qu’ils tenteraien­t de trouver des solutions en janvier.

Enfin, comme aucun membre de la municipali­té n’était présent à son assemblée générale ( puisqu’il y avait un conseil municipal en même temps), René Alexandre, président de la section musculatio­n, revint sur la décision de ne plus avoir de gardien dans les installati­ons sportives dieppoises après 19 h : « Même si ça ne résoudra pas tout, il faudrait peut- être attendre la mise en place du système de badges pour prendre cette mesure et je réitère aussi ma demande de vidéosurve­illance » . La discussion fut alors animée, Ludovic Verneuil, pour le volley, étant du même avis que René Alexandre et c’est finalement Nicolas Langlois qui eut le mot de la fin : « Au vu de l’amplitude exceptionn­elle de fréquentat­ion du gymnase par la section musculatio­n, il semble possible d’envisager que des agents de liaison de la Ville passent le soir pour fermer en attendant les badges sauf cas exceptionn­els » , solution approuvée par René Alexandre et qui eut pour don de calmer les débats.

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