Les Informations Dieppoises

« Nous avons toujours les mêmes objectifs »

Dès son élection à la tête de Dieppe-basket, Boris Desjardins avait annoncé des objectifs élevés. Malgré quelques faux pas, il juge le bilan actuel satisfaisa­nt et ne regrette pas d’avoir accepté la présidence du club

- Propos recueillis par Philippe Beaufils

- Les Informatio­ns Dieppoises : Quel premier bilan brut dressez-vous après six mois de présidence ?

- Boris Desjardins : Honnêtemen­t, je ne pensais pas que ça me prendrait autant de temps que ça. J’espérais que ce soit plus simple, mais c’est plus difficile et plus compliqué. Toutefois, notre projet sur trois ans est toujours valable. La première satisfacti­on est assez symbolique puisque nous allons battre cette saison le record historique de licenciés de Dieppe-basket ; il était de 181 et nous en sommes à 180 avec encore pas mal de licences à enregistre­r. - Sportiveme­nt, les équipes fanions sont-elles là où vous les attendiez ?

Le début de saison a été propre et il y a eu de beaux matches à la Maison des sports. Garçons et filles sont toujours en course pour monter au niveau supérieur même si on peut regretter pour chaque équipe un faux pas ; il y a eu Gravenchon pour les filles et Sainte-Marie pour les garçons. Perdre avec un tel scénario (ndlr : les Dieppois menaient de plus de vingt points avant le dernier quarttemps) a été assez traumatisa­nt et a été une des causes de la défaite contre Barentin. Je suis persuadé que les garçons seront très motivés pour prendre une nette revanche à Sainte-Marie au retour. Ce championna­t est très serré et relevé ; il ne faut pas oublier la blessure de David (Signars) qui compte aussi.

Côté féminin, je pense que tout va se jouer avec les Hauts de Rouen et la deuxième place pourrait aussi être synonyme de montée. - Avez-vous changé d’objectif ?

Non il n’y a pas de raison et nous avons toujours les mêmes objectifs. Cela risque de se jouer sur quelques détails et même si les montées nous échappent, ce sera la loi du sport et il faudra l’accepter. Dès la fin février environ, je vais discuter avec Peggy (Bouladoux), la vice-présidente, et avec Stéphane (Beaumont) le secrétaire, pour travailler en vue de la saison prochaine sachant qu’au club, toutes les décisions importante­s sont prises de façon collégiale. Nous vivons une année de transition, notamment sur le plan de l’organisati­on, et notre projet club est établi sur trois ou quatre ans.

Un esprit familial

- Et les autres équipes du club…

Comme je l’espérais, nous avons pu engager trois équipes seniors aussi bien chez les filles qu’en garçons ; de plus, les parcours réalisés sont globalemen­t satisfaisa­nts et avec un réel état d’esprit que j’apprécie particuliè­rement. Nous avons aussi commencé à intégrer des jeunes dans ces équipes et ce n’est que le début. C’était aussi une de mes volontés déclarées lors de l’assemblée générale. - Et les jeunes…

C’est la grosse satisfacti­on avec la quantité et la qualité. Ainsi les U17 garçons sont invaincus (voir ci-dessous) alors que l’on peut aussi citer les U13 filles, entraînés par Serge Aubin, qui n’ont perdu qu’une fois. Cela me donne l’occasion de mettre en valeur le travail de tous les bénévoles, au bureau, à l’animation et bien sûr tous les membres de l’encadremen­t technique, joueuses et joueurs très investis et je pense notamment à Cyril Aubin et à Amandine Sannier. Je n’oublie pas l’école de basket qui fonctionne à plein régime avec l’excellent travail accompli par Charlotte Tersinier et Julie Turmel. - Avec le recul, regrettezv­ous d’avoir pris la présidence du club ?

Absolument pas et pour plusieurs raisons. Le club aligne 14 équipes (8 de jeunes et 6 seniors, sans oublier l’école de basket) cette saison et comme je l’ai déjà dit, les seniors accompliss­ent une saison très propre. J’apprécie beaucoup l’ambiance qui règne au club et je retrouve l’esprit familial que j’avais connu dans mon club précédent en Bretagne. Il y a le stress et les moments de joie sur le plan sportif, mais mon meilleur moment a certaineme­nt été de voir le père Noël avec les enfants du club. Ma seule véritable inquiétude vient de l’exigence de plus en plus forte qui va concerner les diplômes pour entraîner et coacher les seniors. Dès la saison prochaine, nous allons être confrontés à ce problème et j’ai peur de voir des entraîneur­s monnayer leurs diplômes. Nous allons y réfléchir rapidement.

Newspapers in French

Newspapers from France