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Petit-Caux deviendra grande

La cérémonie des voeux de la commune nouvelle de Petit-Caux s’est déroulée à Saint-Martin-en-Campagne. L’occasion de revenir sur sa création il y a deux ans.

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Discours pour le moins surprenant et original pour la commune nouvelle de Petit- Caux samedi 6 janvier en soirée par le maire délégué Régis Berment. Avant d’en arriver à cette allocution, c’est Sylvie Tétard, son adjointe, qui au nom de ses collègues élus a présenté ses voeux aux personnes qui ont fait le déplacemen­t. Un public moins fourni d’année en année, mais peu importe le nombre pourvu que la qualité soit là.

C’est par une métaphore que Régis Berment a pris la parole pour évoquer ensuite la commune de Petit-Caux qu’il a comparée à une petite fille de deux ans.

« Naissance provoquée en urgence »

« Sa naissance a été provoquée en urgence pour aider ses parents qui étaient inquiets mais confiants, les médecins étant plutôt optimistes. Bien sûr une enfant de deux ans, ça ne marche pas comme un adulte. Ça fait deux pas, ça tombe, mais ça se relève et ça repart » a-t-il évoqué.

« Bien sûr une enfant de deux ans ça ne parle pas comme un adulte. Elle n’en a pas tout le vocabulair­e. Il faut lui laisser le temps de faire ses phrases et de se faire comprendre. Vous avez pour certains d’entre vous des petits-enfants et ils font des bêtises. Et bien elle en fait aussi » a-t-il poursuivi.

Régis Berment a alors interrogé l’assistance : « Comment lui faire comprendre que cela ne se fait pas ? En la frappant ? En l’insultant ? Non je ne pense pas que ces pratiques soient les bonnes. L’éducation est la solution. L’explicatio­n saine et honnête de ce que l’on peut faire et de ce qu’on ne doit pas faire. »

Il s’est félicité aussi d’avoir inscrit cette année cette enfant à l’école : « Elle est très en avance. Elle y apprend à partager et à échanger des points de vue sur tous les sujets qui l’intéressen­t. Bien sûr, certains soirs, elle rentre en disant l’école c’est dur, c’était mieux quand j’étais seule à la maison. Il a fallu lui expliquer que l’école c’est obligatoir­e et qu’on en sort généraleme­nt adulte » .

Aujourd’hui, cette petite fille « a la chance d’avoir une très très grande famille. Au fait, vous la connaissez, elle s’appelle Marine… Caux Marine ou commune nouvelle de Petit-Caux, et vous êtes toutes et tous sa famille. Elle compte sur vous pour grandir et se développer. Alors bonne année à toutes et tous. Bonne santé à notre nouvelle commune ! »

Des propos qui ont étonné puis conquis le public qui a sans aucun doute reçu le message cinq sur cinq : la création d’une commune unique ne se fait pas sans encombre.

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