Karina Bellahsene, nouvelle directrice du centre social
Karina Bellahsene succède à Natacha Desmarets au poste de direction de l’Espace Georges-Thurin à Arques-la-Bataille. Après une période d’observation, la nouvelle responsable du centre social veut mettre les habitants au coeur des projets.
Ancienne coordinatrice d’Oxygène à Neuville-lès-Dieppe, Natacha Desmarets a pris les commandes de l’EGT, l’Espace Georges-Thurin d’Arques-la-Bataille, le 15 avril 2013 alors qu’il vivait des heures difficiles.
Après avoir réussi à donner une nouvelle impulsion au centre social en le rapprochant de ses habitants, à ressouder une équipe d’animateurs et de bénévoles elle a également dû mettre en place les Tap, les temps d’activités péri-éducatifs. Saisissant l’opportunité d’une nouvelle orientation professionnelle, Natacha quitte l’EGT avec un bilan plus qu’honorable.
C’est Karina Bellahsene qui lui succède. Après plusieurs postes de direction, sur les Hauts-deRouen et plus récemment à l’Escall de Neufchâtel-en-Bray, la nouvelle responsable connaît déjà l’EGT grâce au réseau de l’Acsad, l’association des centres sociaux de l’arrondissement de Dieppe. Avec plus de 550 adhérents, c’est un public différent du secteur urbain rouennais ou du monde rural du pays de Bray qui attend Karina Bellahsene. Sans inquiétude pour autant, « c’est une continuité dans mon travail, assure-t-elle. Cela permet de se remettre en question et de se redonner une nouvelle énergie. »
Renouvellement de projet
De l’énergie, il en faudra car l’EGT arrive à une période charnière notamment pour le « renouvellement de projet » qui impacte sur les subventions de la Caisse d’allocations familiales sur une durée de quatre ans, l’un des principaux financeurs du centre avec le Département et la commune.
Autre période transitoire à gérer, l’arrêt des Tap. Suite au non- renouvellement des contrats aidés par le gouvernement, la municipalité a décidé d’arrêter ce dispositif à la rentrée prochaine. Reste qu’il faut encore s’occuper de son bon déroulement jusqu’au 6 juillet. « Les Tap, c’est important, c’est un service à la population, mais il est trop tôt pour annoncer de nouvelles pistes. 2018 sera une année pour consolider tout ce qui fonctionne et réactualiser les besoins nouveaux. »
Pas de feuille de route dévoilée pour l’instant par Karina Bellahsene : « Là encore, c’est trop tôt pour déterminer de nouveaux axes, mais je veux pouvoir embarquer les habitants dans les projets et surtout, faire avec eux » justifie-t-elle.
Il faudra patienter jusqu’à la prochaine assemblée générale pour avoir plus de précisions, mais Karina Bellahsene n’est pas inquiète : « J’ai un bon ressenti et j’ai eu un bon accueil en arrivant ici. On sent une volonté, une envie de l’équipe et de la commune pour l’EGT. »