Sans trembler
l’entraînement. Dieppe en a profité (0-9) et dès lors c’était plus compliqué » .
Pourtant, les locales vont revenir presque à hauteur de leurs adversaires (9-10) sous l’impulsion de Maëva Brennetot, mais Dieppe dispose de plus d’atouts et creuse un nouvel écart avant la fin du premier quart-temps ; cet écart va peu à peu augmenter au fil des minutes, Saint-Nicolas continuant à perdre trop de ballons dont profitent Amandine Sannier, Jessica Bourgeois et Anne-Solène Serpette pour Dieppe (26-39).
« La patte de Gomez »
Si un léger espoir subsiste à la pause, Laurent Longavesne va vite comprendre un changement de scénario au retour des vestiaires : « J’ai vraiment vu la patte de Michel Gomez au troisième quart-temps et c’est avec du jeu en triangle que Dieppe a fait définitivement la différence. Avant, j’avais apprécié plus de cohésion dans notre jeu, mais dès que l’écart s’est creusé, nous avons perdu pied » .
Le troisième quart-temps se solde ainsi par un net 20-5 pour Dieppe qui continue sur la lancée pour finalement remporter, sans trembler, ce derby (75-47).
Pour sa première sur le banc dieppois, Michel Gomez était satisfait : « Je retiens surtout l’engagement total, mais aussi le volume de jeu produit. A partir de choses simples, courir, passer et défendre, on a vu des choses intéressantes. Il faut encore travailler, notamment le physique, mais j’ai un groupe à l’écoute. Je suis là pour les filles, faire avec elle quelque chose d’intéressant » .