Karl Thomas
Fraîchement élu à la tête de l’association 89e DIUS, qui rassemble des passionnés de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, Karl Thomas est viscéralement attaché à Dieppe. Habitant d’Avremesnil, il a durant toute son enfance suivi sa grand-mère aux quatre coins de la cité d’Ango.
Enfant d’Avremesnil, Karl Thomas est depuis toujours attaché à Dieppe, une ville qu’il a découverte en emboîtant le pas de sa grand-mère, MarieThérèse Fainstein. Résistante rescapée des camps de concentration nazis, cette dernière s’est en effet longuement impliquée dans la vie municipale dieppoise. Décédée fin 2013, une résidence à son nom a été inaugurée deux ans plus tard dans la ville aux quatre ports. « Tout est lié à elle, affirme non sans émotion Karl Thomas. Petit, je la suivais dans ses rendez-vous à travers la ville. Je me souviens aussi de ma première visite au château, en sa compagnie. À chaque fois que j’y retourne, je profite du su- perbe panorama et je repense à elle. » Appréciant « l’état d’esprit
ouvert » qui règne à Dieppe, il se satisfait que la Ville accorde de l’importance au devoir de mémoire. Avec ses camarades de l’association 89e DIUS, il organise en effet chaque année la reconstitution d’un camp militaire sur le front de mer, au moment des commémorations du 19 août 1942.
Il aime également Dieppe pour son port, et sa dimension :
« C’est une ville-village. » En bordure de la cité d’Ango, Karl Thomas affectionne également « la montée de Petit-Appeville »
et les blockhaus qui l’environnent, qu’il appréciait visiter dans sa jeunesse.