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Il révèle avant VOL À LA BIJOUTERIE. l’audience où est caché le butin

L’auteur du vol de bijoux chez Schnellbac­h à Dieppe a demandé un délai au tribunal pour préparer sa défense et avoué où se trouve son butin.

- V. W.

Le 24 janvier dernier, la bijouterie Schnellbac­h installée dans la galerie marchande du Belvédère à Dieppe était victime d’un vol audacieux de 28 chevalière­s. Un individu avait réussi, en plein jour, alors que le commerce était ouvert au public, à subtiliser ces bijoux dans une vitrine.

Le jeudi 8 février, un Havrais de 36 ans a été présenté à la justice dans le cadre d’une comparutio­n immédiate devant le tribunal de Dieppe. L’homme, qui a déjà cinq condamnati­ons à son casier judiciaire, ne nie pas les faits. Il est l’auteur de ce vol. Après 48 heures de garde à vue et après l’avoir longtemps contesté, il a reconnu sa participat­ion. Et surtout, juste avant l’audience, il a donné des indication­s aux forces de l’ordre pour retrouver le butin, dont le montant s’élèverait autour de 20 000 €.

Délai pour sa défense

Mais aux juges, le Havrais a demandé un délai pour préparer sa défense. Un délai qui est de droit dans une telle procédure mais qui dit temps pour se représente­r devant la justice ne dit pas forcément liberté en attendant.

Le procureur de la République a requis son placement en détention provisoire dans l’attente de cette prochaine audience qui aura lieu le mercredi 14 mars à 14 h. « Ce renvoi permettra aux enquêteurs de retrouver les bijoux, car ( à l’heure de la comparutio­n immédiate) ils n’ont pas encore pu y aller. »

Cette détention garantira sa représenta­tion en justice, évitera le renouvelle­ment de mêmes faits et, selon l’avocate du prévenu, permettra de ne pas voir son client accusé d’avoir dissimulé une partie du butin car « lui dit qu’il n’a volé que 23 bagues et non 28 » .

Une planque chez ses parents

En revanche, elle demande que ce temps en détention soit mis à profit pour que son client fasse l’objet d’une expertise psychiatri­que car « il m’a expliqué agir ainsi par pulsions ».

Il a donc été placé en détention en attendant le procès et une expertise a été diligentée.

Après l’audience, les policiers dieppois se sont rendus au Havre, là où le prévenu leur a indiqué avoir caché son butin, chez ses parents actuelleme­nt partis en vacances. Les bijoux étaient protégés dans un sac à congélatio­n. Ce dernier était dissimulé derrière la tuyauterie sous l’évier de la cuisine.

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Les enquêteurs ont pu retrouver les bijoux, sur les indication­s du prévenu.

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