Les parents mobilisés contre une fermeture de classe
À l’école de Berneval-le-Grand, les parents d’élèves se mobilisent. Ils craignent une fermeture de classe. Hier lundi, ils ont manifesté et fait signer une pétition.
« Non à la fermeture de classe ! » Sur les banderoles, les pancartes ou marqué à la bombe sur les pelouses devant l’école de Berneval-le-Grand, le message est clair. Les parents d’élèves sont mobilisés : ils craignent la disparition d’une classe de l’école à la rentrée prochaine.
Soutien de la mairie
Lundi matin, à l’heure de l’entrée en classe, ils ont souhaité manifester leur désaccord devant l’école. Ils ont reçu le soutien de la municipalité de Petit-Caux. Caroline Duhamel, première adjointe de la commune, était à leurs côtés.
« Nous avons appris cela mardi dernier. Samedi nous nous sommes réunis et nous avons rapidement commencé à faire circuler une pétition » , explique Stéphanie Lefèvre, une des mamans. Actuellement, l’établissement scolaire qui compte deux classes de maternelles et cinq de primaire rassemble 158 élèves (46 chez les petits et 112 chez les grands). Et les prévisions pour le moment seraient de 148 écoliers à la prochaine rentrée (52 maternelles et 96 élémentaires).
Les parents d’élèves « re- fusent que toutes les classes de la petite section de maternelle au CM2 soient des classes à double niveau. De plus dans cette école, les classes sont petites, elles ne sont pas adaptées pour un nombre important d’élèves. »
Ils estiment que cette situation serait « pédagogiquement inacceptable… Surtout quand le gouvernement prône les bénéfices des CP à 12 et des CE1 à 14. Pourquoi faire des classes de CP et CE1 surchargées et à double niveau dans notre école ? La fermeture de classe entraînerait une dégradation des conditions d’apprentissages. »
Ce week-end, les parents ont déposé des tracts dans les boîtes aux lettres des Bernevalais pour inciter les parents d’enfants en âge d’entrer à l’école à la prochaine rentrée à se faire recenser à la mairie.
Ils attendent désormais la décision du comité technique spécial départemental qui doit se réunir jeudi 15 février pour décider des suites de la mobilisation.