Il tente de cambrioler le cabinet médical
Le 24 novembre 2015, ce prévenu actuellement incarcéré à la prison de Nantes a voulu commettre un cambriolage au cabinet médical de Saint-Aubinsur-Scie. Un témoin a entendu du bruit et vu des mouvements autour de la bâtisse et a prévenu la police. Il était accompagné par un autre homme qui, lui, a déjà été jugé et condamné pour ces faits.
L’attirail du cambrioleur
Lorsqu’il a été interpellé par les policiers, l’homme âgé de 20 ans à l’époque a reconnu les faits. Les deux malfaiteurs ont brisé un volet métallique, forcé une porte et brisé une vitre au niveau du garage. « Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, je me suis garé et j’y suis allé » , dit-il. La présidente du tribunal l’interroge sur sa cible et pourquoi à Saint-Aubin alors qu’il vient de Moselle. « Je fais partie de la communauté des gens du voyage, je voyage beaucoup et j’ai de la famille pas loin » , répond-il.
Quand les policiers l’interpellent en flagrant délit, les agents procèdent à une perquisition dans sa voiture : ils retrouvent deux paires de gants, des lampes torches, un pied de biche, deux autoradios aux fils dénudés… L’attirail du parfait cambrioleur. « Vous avez l’habitude de voler ? » , lui demande la juge. La réponse est curieuse : « Non, mais je suis en prison pour ça. Je suis rentré pour deux mois mais j’ai pris quatre ans. Ça fait déjà deux ans que je suis incarcéré » . Son casier judiciaire présente 11 mentions.
Ni permis, ni assurance
En plus de la tentative de cambriolage, il était poursuivi mardi dernier pour avoir conduit une voiture alors qu’il n’est pas titulaire du permis de conduire. Son véhicule n’était pas assuré. « Mais maintenant c’est bon, je n’ai plus besoin de prendre le volant, ma femme a passé son permis de conduire » , répond-il.
Pour la procureure de la République, les faits sont caractérisés. « Il est temps d’arrêter cette escalade de délinquance » , dit-elle avant de requérir une peine d’emprisonnement de six mois de prison ferme, une amende de 300 € pour le défaut d’assurance et l’interdiction de conduire un véhicule à moteur pendant six mois. Le tribunal a suivi les réquisitions à un détail près, l’amende est ramenée à 200 €. Le prévenu dispose d’un délai de dix jours pour faire appel de cette décision.
Avant de mettre fin à cette audience qui s’est déroulée par visioconférence, le prévenu a demandé s’il y avait la possibilité de faire une confusion de peine. La présidente du tribunal lui a recommandé de prendre contact avec un avocat.