Les Inrockuptibles

Metallica

Le 18 novembre à Londres (House of Vans)

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C’est une expérience sans précédent qui nous a été proposée ce soir-là à la House of Vans de Londres, le repaire squatté par la marque de shoes et de textile pour skaters US : voir Metallica, ce groupe maximalist­e, se produire devant à peine trois cents personnes. Et ce, le jour même de la sortie mondiale du nouvel album du groupe, Hardwired… to Self-Destruct. Les fans sont venus à la pelle et la “Metallica Familly” entoure le come-back de son groupe fétiche à grand renfort de T-shirts iconiques et de tatoos. Aux alentours de 21 heures, les lumières s’éteignent et la bande emmenée par James Hetfield déboule à toute vitesse avec un vieux titre de la fin des années 80, Breadfan. Une façon de ne pas prendre à revers les ultras du groupe californie­n, qui ne connaissen­t pas encore forcément le nouvel album par coeur. Lars Ulrich tape de toutes ses forces sur sa batterie, Kirk Hammett ne lâche pas sa guitare d’un doigt, et Robert Trujillo envoie du bois vissé sur le sol avec sa basse. Les classiques s’enfilent comme des perles ( Fade to Black, Harvester of Sorrow, One, Master of Puppets) et certains n’en reviennent pas de voir Metallica d’aussi près. Hetfield passe d’un micro à l’autre, harangue la foule et rappelle de façon constante que tout le monde est là pour s’amuser. Quelques morceaux du dernier album histoire de, et le quatuor quitte la scène sur un coup de Trafalgar, en entartant sévèrement Kirk Hammett qui fête ce soir ses 54 ans. Bref, excellent. Pierre Siankowski

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