5 livres phare des éditions Verticales

Régis Jauffret,

Histoire d’amour (1998) Si les livres les plus connus de Jauffret n’ont pas paru chez Verticales, on doit à l’éditeur d’avoir su donner un second souffle, une seconde vie à l’écrivain. Le cycle entamé avec Histoire d’amour, jusqu’à L’enfance est un rêve d’enfant (2004) est l’un des grands moments de son oeuvre – six livres “écrits dans une frénésie”, rappelle Yves Pagès.

Arnaud Cathrine,

Les Yeux secs (1998) Premier succès véritable, critique comme commercial, des éditions Verticales, le premier roman d’Arnaud Cathrine propulsera le jeune auteur et sa maison d’édition sur le devant de la scène littéraire.

Gabrielle Wittkop,

Le Nécrophile (2001) Livre scandaleux, critiqué à sa sortie initiale en 1972, Le Nécrophile raconte les noces d’Eros et de Thanatos, du sexe et de la mort. L’histoire de Lucien N., qui déterre des cadavres pour leur faire l’amour, reste le roman le plus connu de cette auteure ressuscitée par Bernard Wallet, qui rééditera toute son oeuvre.

François Bégaudeau,

Jouer juste (2003) Bégaudeau est surtout connu pour Entre les murs, mais son premier roman est peut-être le plus passionnant de tous. Jouer juste est ce monologue délirant de l’entraîneur du FC Nantes, adressé à ses joueurs, où le récit d’un amour passé vient envahir les conseils sportifs. Un livre précurseur, exalté et audacieux.

Maylis de Kerangal,

Réparer les vivants (2014) Récit aussi insoutenable qu’envoûtant du périple d’un coeur, organe d’un jeune surfeur décédé accidentellement, jusqu’au nouveau corps où il va peut-être battre de nouveau. Réparer les vivants, outre le tour de force littéraire, plonge le lecteur dans les zones d’ombre et de lumière des hôpitaux et de la médecine comme aucun roman ne l’avait jamais osé jusqu’ici. Le livre est devenu un best-seller et a été adapté au cinéma.