et cet automne…
Quelques auteurs attendus de la deuxième vague de la rentrée littéraire.
Patrick Modiano Trois ans après avoir reçu le prix Nobel de littérature, l’écrivain revient fin octobre avec deux livres. Un roman d’abord, Souvenirs dormants : au début des années 1960, cinq femmes croisées par hasard dans Paris vont marquer à jamais le narrateur, qui va tenter de les retrouver. Et une pièce de théâtre, Nos débuts dans la vie : dans un théâtre, Jean cherche la loge où il accompagnait il y a longtemps Dominique, alors jeune actrice (la mère de l’auteur était actrice)… Une réécriture de La Mouette de Tchekhov, hantée de souvenirs. fin octobre chez Gallimard
Will Self Après son magnifique Parapluie, le romancier anglais livrera Requin, deuxième volet de sa trilogie moderniste explorant les liens entre évolutions techniques, guerres et maladies mentales. Une plongée dans la Seconde Guerre mondiale et un asile psychiatrique dirigé par l’un de ses personnages récurrents, le Dr Zack Busner. Un roman poétique, fou, dense, ambitieux. le 5 octobre chez l’Olivier
Clovis Goux Fin septembre, les Carpenters seront au coeur d’un premier roman remarquable. Avec La Disparition de Karen Carpenter, le jeune journaliste retrace toute l’histoire de ce groupe pop sucré, composé d’un frère et d’une soeur, pour mieux sonder l’histoire de la célébrité aux USA, celle du rock, et leurs corollaires : drogues et anorexie mentale. le 24 septembre chez Actes Sud Lydie Salvayre Trois ans après avoir obtenu le prix Goncourt pour Pas pleurer, Lydie Salvayre publiera Tout homme est une nuit, un roman qui met en scène l’arrivée d’un homme qui lit, solitaire, pas comme les autres, dans un village qui va le rejeter. Un très beau roman politique, où l’on retrouve toute sa causticité. le 5 octobre au Seuil
Jonathan Safran Foer Onze ans que l’auteur d’Extrêmement fort et incroyablement près n’avait pas écrit de roman. Il revient à ce genre en grande forme avec Me voici, l’histoire d’une famille juive de Brooklyn à travers non-dits et mésentente, bref tout ce qui pourrait les séparer. Comment rester présent à soi-même sans rien trahir de sa présence aux autres ? C’est le thème de ce roman aussi grave qu’hilarant. le 28 septembre chez l’Olivier
Joyce Carol Oates Pas un automne sans une livraison de Joyce Carol Oates – d’ailleurs, pas un printemps non plus, tant la romancière américaine est prolixe. Mais ce nouveau texte, Paysage perdu, est particulier, puisqu’il s’agit d’une autobiographie. Oates y raconte son enfance et essaie d’y reconstituer ce paysage… perdu. le 5 octobre chez Philippe Rey