Avec l’actrice Céline Sallette, à l’affiche de Nos années folles d’André Téchiné
Remarquée chez Philippe Garrel, Bertrand Bonello ou dans Les Revenants, l’actrice est à l’affiche de NOS ANNÉES FOLLES, le nouveau film d’André Téchiné.
Quel est le premier geste que vous faites au réveil ?
Si je n’y suis plus, me remettre dans les bras de mon homme.
Qu’est-ce qui vous obsède ?
Ma fille. Et progresser. Toutes matières confondues. Qu’est-ce que vos parents ne vous ont pas appris ? L’autonomie.
Quel est le goût de votre enfance ?
Celui du foie gras. Mes deux grandsmères – je les embrasse – sont landaise et béarnaise, et très bonnes cuisinières.
Quelle est la couleur que vous ne porterez jamais ?
Je retournerais bien la question : j’aime bien porter toutes sortes de bleus.
Quel est l’endroit où vous retournez et que pourtant vous détestez ?
Ma dentiste est très sympa mais j’avoue ne pas y aller avec enthousiasme.
Qu’est-ce qui ne vous plaît pas chez vous ?
Ma tête, certains jours.
Que faites-vous quand votre créativité est bloquée ?
Quand je pousse, ça sort en général.
Quelle scène de film connaissez-vous par coeur ?
L’une de mes préférées se trouve dans L’Atalante de Jean Vigo. Michel Simon fait une partie de dames presque seul parce que son adversaire – son patron – est noyé dans ses pensées. Il joue à sa place en faisant des commentaires, puis finit par perdre et fait balancer un chat sur le jeu par le commis. C’est hilarant. J’aime la monstruosité de Simon, son animalité alliée à sa délicatesse.
Quel film/disque/artiste vous met hors de vous ?
Je ne sais pas. Les onze vaccins obligatoires, ça me met hors de moi, je trouve ça scandaleux.
Qui avez-vous imité pour devenir vous-même ?
Ça dépend mais je peux me sentir assez possédée par Romane Bohringer, Eric Destout, ma Tatie Béa, mon père. Propos recueillis par Jean-Marc Lalanne Photo Johann Bouché-Pillon pour Les Inrockuptibles