TOP 10 ART
Qu’est-ce qui est différent ? par Wolfgang Tillmans (Carré d’Art, Nîmes)
Militant proeuropéen, Wolfgang Tillmans souhaite rendre l’activisme attractif. Pari gagné à Nîmes, où sa rétrospective proposait une relecture de son corpus au prisme de son engagement récent. Old Food (Gropius Bau, Berlin) et Bloom (galerie Isabella Bortolozzi, Berlin) par Ed Atkins La chair digitale est triste, nous disait déjà le mélancolique Ed Atkins. Elle est également périssable, démontraient ses poignantes élégies autour d’un néo-Moyen Age digital.
Vanité, Identité, Sexualité
par Grayson Perry (Monnaie de Paris)
Trublion en robe de petite fille victorienne, Perry s’attaque avec ses tapisseries et ses poteries à un angle mort majeur de l’art contemporain : la détermination sociale du goût.
Tainted Love
collectif (Confort Moderne, Poitiers)
L’expo dresse une cartographie subjective et stellaire des communautés d’artistes qui gravitent autour du Confort Moderne. Les identités y sont stratifiées, désirantes et multiples, la manière d’exposer, un manifeste sensible pour l’époque.
Revolution par Simon Fujiwara, (Lafayette Anticipations, Paris)
Nos émotions sont déjà précadrées, prévécues et prémâchées par nos appareils d’enregistrement du réel. En émotions fortes et en HD, Simon Fujiwara éclaire notre rapport ambigu à un présent que nous préférons souvent ne vivre qu’en images. Franz West (Centre Pompidou, Paris) Pour les pieuvres, les singes et les hommes par Shimabuku (Crédac, Ivry-sur-Seine) A Study in Scarlet (Frac Ile-de-France Le Plateau, Paris) Forensic Architecture (Tate Britain, Londres) Art Queer – Une théorie freak (Editions B42, 200 p., 28 €)