Les Inrockuptibles

SEEZY RENCONTRE MSI LA LEÇON DE BEATMAKING

A l’occasion de la sortie du nouveau notebook de MSI, le PS63 MODERN, conçu pour les créateurs de contenus, nous sommes partis à la rencontre de Seezy, le beatmaker français le plus en vue du rap game.

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DE VALD À DAMSO EN PASSANT PAR GRADUR OU NISKA, la nouvelle vague du rap francophon­e a déjà fait appel à lui. Depuis sa chambre, chez ses parents, qu’il occupe toujours dans l’Essonne, Seezy se transforme en véritable machine à tubes grâce à du matos de compétitio­n. Comment créer un tube en 2019 ? Ce prodige de 21 ans livre sa recette infaillibl­e. Tu es considéré comme l’un des beatmakers les plus prometteur­s du moment en France. Comment t’es-tu lancé dans l’aventure ? Seezy – J’ai démarré la musique il y a cinq ans, à l’époque où Drake et toute la clique YMCMB ont explosé. Mon cousin aimait beaucoup ces artistes, il rappait à l’ancienne de son côté, alors il m’a dit : “Samuel, ça serait grave cool que tu fasses mes prods et moi je rappe dessus.” Il m’a initié au logiciel Fruity Loops. Bon… au départ, j’étais nul, mais j’ai eu un déclic. Ça, c’est pour la partie beatmaking, mais avant ça, j’étais guitariste dans un groupe de metal (rires). Le talent est hyper important, mais il faut aussi travailler avec les meilleurs outils possibles. C’est quoi ton matos ? J’utilise un MSI PS63 à la maison. A l’intérieur, j’ai une carte graphique NVIDIA ® GeForce ® GTX 1050 et un bon processeur i7. Pour la stabilité et le côté passe-partout, cet écran 15,6 pouces est idéal, il pèse moins de 2 kilos, tout en restant puissant. En plus de mon ordinateur pour faire de la musique, j’utilise un petit clavier, un LPK25, et j’ai un casque studio Beyer Dynamic DT 770 que tout le monde utilise. La carte-son est aussi importante, pour stocker des banques de sons. J’ai opté pour une Apollo Twin, la meilleure sur le marché. Après, j’ai pas besoin de plus. Plein de tubes se sont faits juste avec un PC et des haut-parleurs. Faire ton propre album, c’est un rêve pour toi ? Je pense que c’est encore trop tôt. Mais si je fais un album, avec plein d’artistes, je veux que des grosses moulas (rires) : je veux un Vald, je veux un Fianso, un Ninho, un Lacrim même si ça va être compliqué, puis à côté un Moha La Squale… Des mecs qui sont dans le coup. Les faire tous collaborer sur des morceaux sur lesquels on ne les attend pas, ça serait vraiment incroyable. Quels conseils donnerais-tu aux beatmakers en herbe ? J’ai commencé à mettre des vidéos de “type beats” sur YouTube, ce sont des types d’instru d’un rappeur : par exemple Booba ou Kaaris. Je me suis fait connaître grâce à un type beat de Booba, c’est comme ça que Mehdi, mon futur manager, m’a contacté. Un autre conseil, c’est d’investir dans du bon matériel : entre sa taille passe-partout, son poids plume, son autonomie de 16 heures et sa carte graphique NVIDIA ® GeForce ® GTX 1050, le PS63 Modern est un super investisse­ment pour tout jeune beatmaker qui débute. Avec ce genre de PC et FL Studio, on peut faire de la magie ! Et bien sûr, redoubler d’efforts et travailler plus que les autres.

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