BANDE-SON LA PRINTEMPS DU VOLUME 2
My Bloody Valentine refait surface, Requin Chagrin en route vers les étoiles, Metronomy au sommet, Juan Wauters & Mac DeMarco solaires…
1. MY BLOODY VALENTINE ONLY TOMORROW Extrait de l’album m b v (Domino/A+LSO/Sony Music)
A l’occasion de la signature du groupe iconique de Kevin Shields chez Domino et de l’arrivée de sa discographie intégrale sur les plateformes de streaming, il convient de se replonger dans la musique des pionniers du shoegaze à l’instar de cet inusable Only Tomorrow.
2. WORKING MEN’S CLUB X Single (Heavenly Recordings/PIAS)
Avec l’inédit X, la bande de Sydney MinskySargeant pioche dans la substantifique moelle sombre, glaciale et new wave de Joy Division et de bien d’autres trésors de la cité mancunienne, avant de passer ces sons au mixeur électronique. Résultat canon et éminemment moderne.
3. PURE CARRIÈRE NÉ FUCKÉ Extrait de l’album ETERNA 83 (Pantoum Records/Kuroneko)
Sorte d’éjaculation punk nihiliste et primitive,
Né fucké – sans doute le meilleur titre pour une chanson depuis Putain que c’est glauque des Clopes – de Pure Carrière est une déflagration qui ne s’embarrasse d’aucune convention.
4. SQUID PADDLING Extrait de l’album BRIGHT GREEN FIELD (Warp/Differ-Ant)
Pour Paddling, les boys de Brighton balancent six minutes de textures soniques arrachées sur une boucle de drum machine qu’ils résument comme “une chanson sur la dichotomie entre les plaisirs simples et le consumérisme décadent”. Dément.
5. TELEX L’AMOUR TOUJOURS Extrait de l’album THIS IS TELEX (Mute/PIAS)
Issu d’une compilation à la gloire de la formation belge éditée par Mute, ce morceau de 1984 tout en circonvolutions synthétiques est un véritable manifeste du son Telex, dont le rétrofuturisme n’a pas pris une ride.
6. METRONOMY PICKING UP FOR YOU (OUTTAKE) Extrait de THE ENGLISH RIVIERA (Because)
Face B officieuse du tube The Look, ce premier extrait de la réédition du dixième anniversaire de The English Riviera ressuscite le son à l’aube des années 2010, avec la pop d’orfèvre de Metronomy en forme de quintessence du less is more.
7. BLUMI BLUMI THE DARKNESS Extrait de l’EP I KNOW ABOUT YOU (Blumi/Fortune)
Sur Blumi the Darkness, “sculpture patiemment tirée d’un bloc de métal brut”, Emma Broughton maîtrise à la perfection cet art du polissage et du dépouillement sur des guitares caressées et d’élégantes harmonies suspendues dans le temps.
8. REQUIN CHAGRIN BYE BYE BABY Extrait de l’album BYE BYE BABY (KMS Records/A+LSO/Sony Music)
Requin Chagrin délaisse les eaux méditerranéennes pour une exploration plus poussée des étoiles. Une invitation à se perdre dans l’immensité de la voûte céleste.
9. TIMOTHÉE JOLY LAISSE BRILLER (LES ÉTOILES) Extrait de l’EP PLASTIQUE (EUROPE) (Because)
Toujours partagé entre appel de la pop et expérimentations formelles, Timothée Joly a désormais affiné sa formule, tirant le meilleur de ces deux inspirations.
10. ZOO BABY LIMONADE (RADIO EDIT) Extrait de l’album ZOO BABY (Duprince/Believe)
Ce premier disque ambitieux convoque détresse amoureuse, spleen synthétique et déluge électrique avec une désinvolture de dandy slacker aussi désarmante qu’attachante.
11. MYD LET YOU SPEAK Extrait de l’album BORN A LOSER (Ed Banger Records/Because)
Entre ses canevas électroniques habituels et de nouvelles combinaisons pop, le producteur français balance un album qui sent l’été à plein nez, jalonné de tubes insulaires.
12. JUAN WAUTERS & MAC DEMARCO REAL Extrait de l’album REAL LIFE SITUATIONS (Captured Tracks/Modulor)
Real se fait le témoin privilégié d’un album solaire qui télescope r’n’b, indie folk et saillies lo-fi tout en se prêtant au jeu des collaborations.
13. ROGÉR FAKHR LADY RAIN Extrait de l’album FINE ANYWAY (Habibi Funk/Bigwax)
Trésor récemment exhumé par le label Habibi Funk, Fine Anyway révèle au grand jour les titres folk et rock du songwriter libanais, enregistrés dans les seventies à Beyrouth.