Les Nouvelles - L'Écho Fléchois (FL)
Sahil Aouni lance la Maison Drans !
Sahil Aouni est un enfant de Sablé, il y a grandi avant de partir travailler à l’étranger. De retour, il cherchait un projet et a choisi de se lancer dans la fabrication de petit sablé mais pas n’importe lequel, celui de la maison Drans, un nom historique à Sablé.
M et Mme Drans ont accepté de lui louer les locaux en centreville mais aussi de lui confier la précieuse recette de 1932. Il lui fallait aussi créer un site de fabrication. Impossible de s’installer dans les locaux laissés vacants par la Maison du Sablé. « Les propriétaires Adoxy avaient besoin de tout le site pour s’agrandir » . Epaulé par la mission économique et Hubert Lécuyer, Sahil Aouni a installé son laboratoire dans les anciens locaux de Peugeot, dans la zone commerciale du Leclerc.
Après quatre mois de travaux, les 350 m2 sont opérationnels et la fabrication de petits sablés nature, citron et pommes a commencé. « Il y a aussi un petit espace de vente et un espace d’exposition ouvert à tous les artistes locaux » . Le premier à exposer est Erwan Hascoët.
Trois personnes embauchées
Sahil Aouni a embauché trois personnes choisies avec soin. Lydie Gache et Maria Sanbi, toutes deux licenciées suite à la fermeture de la maison du Sablé (avec respectivement 15 ans et 40 ans d’ancienneté) travaillent à la production. Evelyne Chaignon, qui a longtemps travaillé dans le magasin de vêtements Hamilton, s’occupe de la boutique de centre-ville. Sahil Aouni tient à travailler en réseau.
Dans la boutique trônent des coupelles de la faïencerie de Malicorne pour y déposer les petits sablés, des croq ’Amours et bientôt des tuiles. Le Sabolien devrait aussi travailler en collaboration avec un artisan chocolatier d’Angers. « Ils les fabriqueront pour nous. Nous devrions disposer d’une vraie offre de chocolats fins pour les fêtes de Noêl » . Pour le Sabolien, c’est une manière de « mettre en avant des artisans mais aussi de faire rayonner Sablé » . Quant à la concurrence de la boutique de la Sablésienne, elle ne l’effraie