Les Nouvelles - L'Écho Fléchois (FL)
Ouverture vers l’étranger pour les filières technologiques
Des professeurs du lycée Raphaël Elizé aimeraient que les lycéens des filières technologiques aient plus d’opportunités de partir à l’étranger.
Alexandra Glon, professeur d’espagnol, Sophie GauthierLefresne, professeur d’éco-gestion, et Brice Rabot, professeurs d’histoire- géographie, sont à l’initiative d’un projet Erasmus + sur la comparaison des modes de vie et des systèmes éducatifs en Europe. Son but à l’avenir serait de promouvoir les filières technologiques.
Le voyage des profs, puis celui des élèves
Plusieurs étapes se sont succédées entre février et septembre 2016 afin de mettre en place le projet. Cette première étape n’était qu’à destination du corps enseignants, ceux-ci ayant un rôle d’éclaireur pour la suite. Ils ont effectué quatre voyages : 2 au Portugal, 1 en Angleterre et 1 en Irlande. Deux CPE, les ont accompagnés dans 2 de leurs périples. « Ces mobilités sont variées, car elles peuvent être des stages d’observation, d’entreprise ou d’établissement, des cours structurés ou des missions d’enseignements » , explique Alexandra Glon, et elles sont d’environ 5 à 13 jours.
Lors de leur deux voyages à Alenquer au Portugal, en novembre 2016, ils ont pu observer le système éducatif et effectuer des missions d’enseignements. À leur retour, Sophie GauthierLefresne a tenté de reproduire ce qu’ils ont observés comme « un rythme plus soutenu, changer d’activité plus rapidement, se concentrer sur un point durant le cours avec pleins d’exercices, changer de partenaire » , et le résultat a été concluant et apprécié.
Valoriser les filières technologiques
La seconde étape du projet est d’impliquer les élèves. Par exemple, mettre en place un projet commun entre un groupe d’élèves de Raphaël Elizé et d’Alenquer où le butdu projet serait le voyage. L’échange se ferait en français et en anglais, entre septembre 2018 et 2020. L’objectif à terme serait de « favoriser les filières technologiques, leurs donner une plus-value, et les aider à s’ouvrir à l’étranger. Ainsi que, comparer les modes de vies, systèmes éducatifs, les mobilités des élèves, les inciter à faire des stages ou encore leurs études supérieures à l’étranger » .
C’est la première fois qu’un projet sous cette forme- là se monte au lycée. A l’avenir, ils souhaiteraient que ce projet se développe davantage avec un véritable carnet d’adresse, ou encore « des partenariats avec des pays d’Europe comme l’Allemagne ou l’Autriche » rajoute Brice Rabot. Ils ont d’ailleurs prévu de se rendre très prochainement en Irlande afin d’obtenir des partenariats avec des entreprises. Enfin, un site se prépare pour mi-juillet pour expliquer le projet.