L'Express (France) - Immobilier

DES MAISONS POUR TOUTES LES BOURSES

SUCY-EN-BRIE, BOISSY-SAINT-LÉGER, LIMEIL-BRÉVANNES

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Des trois communes situées à l’ouest de la forêt de NotreDame, Sucy-en-brie, desservie par le RER A, est la plus cotée. Les pavillons de 110à 150m2 s’y échangent entre 400000 et 460000 €. « Les quartiers excentrés de Sucy sont nettement moins demandés et donc moins chers que ceux qui jouxtent la gare du RER », précise Chantal Boyer, de l’agence du même nom. A la fois proche du centre-ville et de la gare, le secteur du Petit-val est particuliè­rement prisé. C’est ici qu’une maison datant de 1978, de 128m2, avec 530m2 de terrain, est partie à 425000 € (3320 € le mètre carré). Elle nécessitai­t un rafraîchis­sement. Le marché des appartemen­ts est plus restreint. Il existe quelques programmes en cours

de constructi­on vers la gare et le centre-ville. Le tarif moyen des biens neufs proposés à la vente y oscille autour de 4500 € le mètre carré. Dans le quartier du Grand-val, relativeme­nt boudé, au deuxième étage sans ascenseur d’un immeuble des années 1960, un 4-pièces de 72 m2 nanti d’un balcon s’est vendu pour 159000 € (2200 € le mètre carré). Dans le centre-ville, un 60-m2 des années 1970 a trouvé rapidement preneur à 190000 € (3170 € le mètre carré).

On retrouve le même phénomène à Boissy-saint-léger : « Les biens proches de la station de RER A sont logiquemen­t plus chers », note Romain Ber trand, d’orpi Immobilier. A noter : plus on s’approche de la forêt, plus le bruit des avions est perceptibl­e… A La Haie- Griselle, peu demandée, car située au sud de Boissy, un 4-pièces semi-récent s’échange aux alentours de 155000 €. Pour le même prix, c’est un 3-pièces que l’on achète en centre-ville. Les biens de standing sont logiquemen­t plus chers : à deux pas du RERA, dans une résidence bien entretenue des années 1990, un 2-pièces de 45m2 avec un grand balcon et un parking a été acquis pour 160000 € (3555 € le mètre carré). Dans le même secteur, une charmante maison années 1930, de 75m2, avec 500m2 de terrain, s’est vendue pour 300000 € (4000 € le mètre carré). A Bois- Clary, vaste quartier pavillonna­ire, un pavillon des années 1950 à restaurer, de 80m2, avec un jardin de 300m2, a fait le bonheur d’un jeune couple pour 285000 € (3562 € le mètre carré).

Ne disposant pas de station de RER, Limeil- Brévannes reste la moins onéreuse des trois villes. Avis aux acquéreurs qui parient sur l’avenir : « Un téléphériq­ue urbain (le Téléval) reliera un jour la commune à la ligne 8 du métro parisien », indique Pierre Bastien, de Stéphane Plaza Immobilier. Les travaux devraient débuter à l’horizon 2020… Dans la partie nord de Limeil-brévannes, au troisième étage d’un immeuble de 1968 dépourvu d’ascenseur, un 3-pièces de 65 m2 s’est vendu pour 169000 € (2600 € le mètre carré). Il disposait d’une cave et d’un parking extérieur. Non loin de là, au coeur du quartier Pasteur, une maison construite en 1991, de 160 m2, avec 880 m2 de terrain, a été achetée au prix de 365000 € (2281 € le mètre carré). Le quartier Anatole-france est le plus recherché : une petite maison de 1881, d’une surface de 95 m2, avec un joli jardin de 250 m2, y est partie rapidement à 299000 € (3 147 € le mètre carré). Elle était pourtant à retaper entièremen­t.

299000 € pour une maison de 1881 de 95m2 avec un jardin de 250m2.. Attention, elle est à retaper entièremen­t!

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