POUR AMATEURS D’ESPACE ET DE VERDURE

SUD-EST, SAINT-ACHEUL

Au sud des boulevards de Bapaume et de Saint- Quentin, « l’urbanisme devient plus aéré et les zones pavillonnaires se multiplient », indique Pierre Masclef, directeur de l’agence du Centre. La clientèle est composée d’une forte proportion de familles en quête d’espace à prix doux. Le secteur héberge d’ailleurs un grand nombre d’établissements scolaires, ainsi que plusieurs centres socioculturels, comme la médiathèque Léopold-sédar-senghor. Les tarifs ? Récemment, une

famille amiénoise a acheté pour 276000 € une villa récente, d’une surface de 130 m2 (2080 € le mètre carré). Elle comprenait une cuisine équipée, 4 chambres individuelles et s’agrémentait d’un joli jardin de plus de 600m2. A quelques encablures de la rocade, un couple travaillant à l’extérieur d’amiens s’est offert pour 207000 € un pavillon mitoyen de 95 m2 avec garage (2 100 € le mètre carré). La maison disposait d’un séjour lumineux de 35 m2 qui s’ouvrait sur une grande terrasse et un jardinet de 150m2.

Quelques résidences construites dans les années 1980 et 1990 attirent le regard. Au coeur de la résidence Primevère, un 3-pièces de 72 m2 à rénover, comprenant 2 chambres, est parti à 128000 € (1 777 € le mètre carré). Plus à l’est, le long de l’axe JulesBarni - Jules-ferry, se déploie le quartier de Saint-acheul, qui a donné son nom à l’acheuléen, terme qui désigne une période du Paléolithique. On y trouve une kyrielle de maisons de toutes formes et de tous âges, de type amiénois ou pavillons individuels. Les tarifs moyens de l’ancien en bon état oscillent ici autour de 2100 € le mètre carré. Vers la rue Diderot, un couple venu de la région parisienne a craqué pour une maison proposée dans un état impeccable, de 104 m2, avec un jardin de 300 m2 auquel s’ajoutaient deux garages et un studio indépendant. Le prix : 240000 € (2230 € le mètre carré).