Memarie-virginie Durand, notaire à Rezé.

L’express Comment se porte le marché immobilier nantais ?

Comme un charme. Après un redémarrage en 2015, les ventes n’ont cessé d’augmenter en 2016 et tout au long du premier semestre 2017. Anticipant une hausse du coût de l’emprunt, les acquéreurs se dépêchent d’acheter. Ils profitent aussi d’un arsenal législatif très favorable à l’acquisition, comme le prêt à taux zéro, qui permet aux primo-accédants d’emprunter jusqu’à 138000 €. A cela s’ajoute la forte attractivité de la métropole nantaise.

L’express Existe-t-il des disparités entre les quartiers ?

Oui. Les écarts de prix sont même assez importants. A titre d’exemple, un appartement semi-récent de l’ancienne zone d’habitat social de Dervallières se vendra difficilement, même à moins de 2200 € le mètre carré. En centre-ville, les biens situés dans les immeubles haussmanniens ou les anciennes demeures d’armateurs s’échangent sans problème à plus de 3500 € le mètre carré.

L’express A quoi faut-il s’attendre dans les mois à venir ?

L’année 2017 s’annonce bonne : jusqu’à présent, les ventes ont été supérieures à celles de l’an dernier. Un bémol, toutefois : en raison d’une relative pénurie de l’offre, les tarifs dans certains secteurs sont en train de croître de manière préoccupante. A ce jour, ils sont en augmentation de plus de 10 % dans l’ensemble de l’agglomération. Espérons qu’il s’agit d’une surchauffe momentanée. Propos recueillis par H. B.