L'Express (France) - Immobilier
CHARME BOURGEOIS
OUEST
Calme, résidentiel et proche du centre-ville, le quartier Dunois a toujours été l’un des plus prisés des acheteurs, même si certains professionnels le jugent un tantinet « surcoté » : dans l’ancien en bon état, les tarifs moyens passent rarement sous la barre des 2 500 € le mètre carré. « Nous avons des clients en attente et les maisons partent très vite », avertit Arnaud Merlet, de Guy Hoquet. Rue du Maréchal-maunoury, un couple de fonctionnaires a acheté, pour la bagatelle de 245000 €, un pavillon propret des années 1920, de 82 m2, comprenant 3 chambres avec un jardinet. Rue de Coulmiers, une grande maison de 6 pièces, d’une surface de 150 m2, avec 4 chambres est partie à 400000 €.
Dans la rue des Murlins, une quinquagénaire a déniché une belle demeure de caractère, refaite à neuf, de 180 m2, avec 7 pièces et un triple garage. Son prix : 430000 €. Rue Xaintrailles, une artère qui donne sur la charmante place Dunois, c’est une maison mitoyenne assez quelconque avec un petit bout de jardin qui s’est vendue pour 298000 €. Rue de Patay, dans une petite copropriété de 1995 avec de faibles charges, un 88-m2 comprenant 2 chambres, avec une très belle terrasse de 50m2, un box et aussi 100m2 de jardin est parti à 200000 € (2 272 € le mètre carré). A proximité, dans une résidence récente, un Parisien a investi pour sa retraite dans un F 3 de 60 m2 avec box fermé
7 pièces 180 m2, un triple garage et… 430000 € pour une demeure de caractère.
pour 130000 € (soit 2 166 € le mètre carré).
Vers le sud et la Loire, le quartier Patinoire-madeleine est « un peu moins onéreux, bien que ses maisons avec jardin soient, elles aussi, recherchées », observe Maxime Petel, chez Era. Vers la rue de Vauquois, une grande villa en brique des années 1930 a tout de même été achetée pour 373000 € par un couple séduit par le potentiel de cette bâtisse, qui nécessitait pourtant de gros travaux. Le bien totalisait 8 pièces pour une surface de 169 m2. Il possédait en outre un jardin de 250 m2, un garage et un parking.
Promenons-nous maintenant le long des quais : au deuxième étage d’un immeuble de 1880 en pierre de taille, un 5-pièces de 123m2 à rénover s’est vendu 200000 € (1 626 € le mètre carré). Pour ce prix somme toute raisonnable : « Une vue sur la Loire imprenable et le centre-ville accessible à pied », détaille l’agent qui a suivi la transaction. Côté neuf, un 2-pièces de 40m2 situé au premier étage d’un immeuble bâti sur l’ancien site de la clinique de la ReineBlanche est parti à 139000 € (3475 € le mètre carré).
Bien desservies par le tramway et proches des zones d’activité, les communes situées à l’ouest de la préfecture du Loiret ne manquent pas d’attrait. A Saint-Jean- de- laRuelle, au coeur du bourg, une trentenaire a, par exemple, trouvé son bonheur dans ce 69- m2 au rez- dechaussée d’une maison de ville, avec garage et terrasse en plus. Montant de la vente : 118 750 € ( 1 721 € le mètre carré). A La Chapelle- SaintMesmin, au fond d’une impasse, au calme, un couple de quinquagénaires s’est offert pour 228000 € un pavillon de 1998, de 90m2, élevé sur 690 m2 de terrain. Route d’orléans, ce sont des quadras qui ont acquis pour 260000 € cette maison de 1995 d’inspiration solognote. D’une surface de 130 m2, l’habitation possédait également plus de 1 000 m2 de jardin arboré.