L'Express (France) - Immobilier

POUR TOUS LES GOÛTS

NORD

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Belles demeures bourgeoise­s rue du Faubourg SaintVince­nt, grands ensembles des années 1960 aux Blossières, pavillons de toute taille à Fleuryles-aubrais… Il y en a pour tous les goûts dans le nord d’orléans! Même des petites surfaces, comme ce studio de 23m2 situé à deux pas du parc Pasteur, vendu loué à un primo-investisse­ur pour 50500 € (2 195 € le mètre carré). Rue du Faubourg SaintVince­nt, c’est un 116-m2 situé dans de l’ancien réhabilité, avec quatre cham-

bres et une petite dépendance, qui s’est vendu en quelques jours pour 300000 € (2586 € le mètre carré). Rue du Faubourg Bannier, un 47 m2 en bon état a, lui, été cédé pour 99000 € (2106 € le mètre carré). Plus au nord, dans le quartier des Blossières, « les appartemen­ts des années 1960 ont du mal à trouver preneur », indique Grégory Michaut, de l’agence Les Clefs d’orléans. Avis aux primo-accédants et aux familles au budget plus serré : « On y trouve des F 3 d’une superficie de 70m2 proposés à 70000€ », assure l’agent immobilier. Les petites maisons des années 1930 à 1950 se ven- dent en revanche très bien. « Les acquéreurs sont en général des jeunes actifs et les vendeurs des seniors qui veulent prendre leur retraite ailleurs », note Arnaud Merlet, gérant de Guy Hoquet. Au coeur du quartier, rue Maurice-dubois, une maison en bon état des années 1930, de 122 m2, avec 3 chambres, un garage et un petit jardin de 280 m2 a fait le bonheur d’un jeune couple de primo-accédants pour 228000 €. Rue Jules-noël, c’est une maison de 100 m2 « dans son jus des années 1970 », avec 500m2 de jardin, qui est partie à 148000 €. Les prix grimpent à mesure que l’on se rap- proche du centre-ville d’orléans. A Coligny, une maison de 88m2 avec un bout de jardin a atteint 145000 €. Des travaux de rafraîchis­sement étaient pourtant à prévoir.

A l’est du quartier des Blossières, de l’autre côté des voies ferrées, s’étend la commune de Fleuryles-aubrais, dont la gare SNCF met la capitale à seulement cinquantec­inq minutes avec arrivée à la gare d’austerlitz. Ce secteur est donc particuliè­rement prisé par les actifs travaillan­t à Paris. Un « pendulaire » y a par exemple acheté une maison mitoyenne des années 1950, de 117 m2 sur sous- sol, disposant de 3 chambres, d’un bureau et de 500 m2 de terrain. Montant de la transactio­n : 222000 €. A deux minutes à pied de la gare, une belle bâtisse des années 1930, d’une surface de 170 m2, avec un terrain de 400m2, s’est vendue pour 280000 €. Plus récente, cette maison en parfait état avec un beau jardin, de 130 m2, est partie à 300000 €. Au second et dernier étage d’une petite copropriét­é récente, un 2-pièces de 44 m2 avec garage et cave a été payé 86000 € par un jeune célibatair­e (1954 € le mètre carré).

Il faut accepter de s’éloigner résolument de la gare pour trouver moins cher. Rue Jules-ferry, une demeure des années 1930, d’une surface de 170 m2, comprenant 8 pièces, un garage ainsi qu’un terrain de 350 m2 est partie à 285000 euros. A Saran, dans le quartier des Aydes, un F 3 de 52 m2 a été acheté pour 96000 € par un primo-accédant (1846 € le mètre carré). Le bien était refait à neuf. Si l’on aime se mettre au vert, on peut s’installer encore plus au nord. A Chanteau, une jeune célibatair­e a récemment acheté pour 198000 € un pavillon de 92m2 avec 600m2 de terrain. Avec, en plus, une vue imprenable sur les champs et la forêt.

92 m2 et « seulement » 198 000 € pour être réveillé par le chant des oiseaux, dans un pavillon à 10 kilomètres d’orléans.

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