L'Express (France) - Immobilier

L’APPEL DE LA CAMPAGNE

EST

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Jouxtant à l’est le centre-ville orléanais, le quartier Saint-marc a des airs pimpants avec ses demeures cossues alignées le long de ses rues calmes. Le secteur est assez recherché, mais les biens en vente sont rares et les prix élevés. Rue Saint-marc, un pavillon de plain-pied des années 1960, à rafraîchir, de 75 m2 avec un jardin et un garage, s’est vendu pour la coquette somme de 155000 €. Dans la très verdoyante venelle du Pressoir Neuf, un pavillon de 1936, de 112m2, avec 600m2 de jardin, a atteint 250000 €. Rue du Faubourg-de-bourgogne, c’est un appartemen­t récent de 75m2, avec 2 terrasses, un parking et un garage, qui a séduit un retraité pour 136000 € (1813 € le mètre carré). Non loin de là, un duplex de 100m2 refait à neuf, mais sans parking, a été acheté 282000 € par une Parisienne mutée à Orléans. Limitrophe du quartier Saint-marc, la commune de Saint-jean-de-braye, à l’est, est desservie par le tramway. Traversée par la D2060, elle présente « une large palette de biens », indique Hervé Bazille, de 4 % Immobilier. Rue de Frédeville, une maison de 1980, en bon état, comprenant six pièces pour une surface totale de 120m2, avec un garage et un jardin de 450 m2, est partie à 197600 €. Dans le quartier Roche, un couple de 35 ans a, lui, craqué pour une maison de même surface datant de 1998. Comprenant 4 chambres, elle possédait un terrain de 650m2. Le prix : 250000 €. Près du centre-ville de Saint-jean-de-braye, un pavillon de plain-pied de 110 m2 avec 550m2 de terrain s’est vendu 225000 €.

Au nord du quartier Saint-marc, à dix minutes en voiture du centre-ville d’orléans, le quartier de l’argonne, où dominent les tours et les barres des années 1960-1970, reste boudé par les acquéreurs. Desservi par le tramway, il a pourtant fait l’objet de rénovation. Il s’est, en outre, doté depuis cette rentrée d’un nouveau complexe sportif. « Le secteur n’héberge pas que des grands ensembles, plaide Jérôme Pinchaux, agent commercial chez Foncia. On peut y dénicher des maisons individuel­les avec de petits terrains à des prix qui oscillent entre 1600 et 1700 € le mètre carré, voire moins pour les biens à rafraîchir. » Las ! La clientèle ne se bouscule pas. Un joli pavillon de 120m2 et ses 400m2 de jardin y attendent depuis plus de quatre mois un acheteur à 200000 €. D’autres maisons ont toute- fois trouvé preneur. Comme cette villa de 90m2 située rue du Grand-villiers. Dotée d’un jardin de 400m2, elle a été achetée pour 120000 € par un jeune couple. Une somme modique justifiée car de gros travaux de réfection étaient à prévoir. On peut aussi y acheter des terrains à bâtir, comme cette parcelle de 300 m2 non viabilisée payée 58000 € par un jeune couple. Dans le quartier de la Fontaine, les maisons cèdent le pas à des immeubles neufs qui pourraient intéresser les investisse­urs. Des T 2 sont proposés autour de 3200 € le mètre carré et des T 3 autour de 2800€. Nantis de balcons, ils sont éligibles à la loi Pinel.

L’urbanisati­on se poursuit, puisqu’une ZAC vient d’être créée. Au programme : la constructi­on de plus de 600logemen­ts. On peut enfin opter pour un cadre plus champêtre en prospectan­t plus à l’est. Dans la commune de Chécy, par exemple. C’est ici qu’un couple de primo-accédants a acheté 179000 € seulement une maison des années 1980, d’une surface de 110 m2, avec un terrain de 260 m2. Soit une moyenne raisonnabl­e de 1630 € le mètre carré. Mais il est vrai que nous sommes à plus de vingt minutes en voiture du centre-ville d’orléans.

1630 € le mètre carré à Chécy. Bon marché, mais à vingt minutes d’orléans.

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