TOUJOURS RECHERCHÉS

CENTRE-VILLE : IVE, Ve ARRONDISSEMENTS

Proches du Vieux-port et bien desservis par le tramway, les quartiers de Baille, du Camas et des Cinq-avenues (IVE et Ve arrondissements) restent prisés par une clientèle de seniors et d’actifs en quête de biens abordables. L’ensemble du secteur est commerçant et plutôt calme, si l’on excepte les abords des boulevards du Maréchal-juin et de Sakakini (communément appelés « Le Jarret ») qui le traverse du nord au sud. « Déjà florissant l’an dernier, le marché est en plein boom », se réjouit François Louvel, de l’agence Century 21 située aux Chartreux. Les prix se maintiennent à des niveaux attractifs : « Dans l’ancien, les moyennes varient entre 1 900 et 2200 € le mètre carré selon l’état du bien et la présence ou non d’une place de stationnement », évalue François Louvel. Beaucoup plus chers, les biens neufs peinent à trouver preneur. Rue Kruger, dans une résidence sécurisée avec piscine datant de 2015, un couple a renoncé à revendre un T3 proposé au prix d’achat, soit 4000 € le mètre carré. « Depuis, il cherche à le louer », glisse l’agent à qui le couple avait confié le mandat.

Les produits les plus cotés – et donc les plus chers – se trouvent à proximité du parc Longchamp, du boulevard Baille et des places Sébastopol et des Cinq-avenues. Rue Lacepède, à un jet de pierre du parc Longchamp, au troisième étage d’un 3-fenêtres marseillais, un 29-m2 a été acheté 62000 € par un couple de jeunes actifs (2 138 € le mètre carré). Près de la place Sébastopol, au quatrième étage d’un immeuble bourgeois de la rue Marx-dormoy, un T5 de 116 m2, avec sol parqueté et hauts plafonds moulurés, est parti pour la somme raisonnable de 250000 € (2 155 € le mètre carré). A ce prix, le bien ne disposait pas de parking. Plus au nord, vers la rue Kruger, au troisième étage d’une copropriété semirécente, un 54-m2 à retaper agrémenté d’un balcon offrant une vue magnifique sur la rade s’est vendu 120000 € (2222 € le mètre carré).

Plus enclavés et éloignés du centre-ville, les secteurs situés à l’est du « Jarret » sont moins chers. Rue de la Visitation, à deux pas de la piscine Vallier, dans un immeuble semirécent en bon état, un T4 de 113 m2 avec un balcon n’a, par exemple, trouvé preneur qu’à 220000 € (1946€ le mètre carré). Traverse Sainte-rose, un T3 semi-récent de 54 m2 a fait le bonheur d’un primo-accédant pour 105000 € (1944 € le mètre carré). Rue Poucel, dans un immeuble des années 1970, un T 3 de 71,5 m2 avec un balcon de 5 m2 offrant une vue dégagée a été acheté 142000 € par un jeune couple (1986 € le mètre carré). Les tarifs des biens situés sur le « Jarret » baissent encore d’un cran, même si ce large boulevard est un peu moins fréquenté depuis la mise en service de la L2. Dans un immeuble semi-récent du boulevard du Maréchal-juin, un 2-pièces lumineux et en bon état de 53m2 n’a trouvé d’acquéreur qu’à 88000 € (1660 € le mètre carré).

2 200 € C’est la moyenne haute du prix du mètre carré dans l’ancien sur le secteur.