L'Express (France) - Immobilier
LE HAUT DU PANIER
DIVONNE-LES-BAINS
Fréquentée par la haute société pour ses eaux dès 1830, la ville thermale de Divonne-les-bains attire toujours une clientèle aisée, « parmi laquelle on compte de nombreux travailleurs frontaliers », précise Catherine Arrou-vignod, directrice de Divonne Immobilier. « C’est en quelque sorte le Neuilly-sur-seine du pays de Gex », ajoute Eric Bentejac, gérant de Cabinet Immobilier Gessien. Les prix y sont les plus élevés de la région, avec une moyenne dans l’ancien en bon état qui oscille autour de 4800 € le mètre carré. « Les moyennes tarifaires du neuf culminent aux alentours de 6000 € le mètre carré », complète Me Jean-louis Laurent, notaire à Divonne-les-bains. En plein centre-ville, un T 2 à rafraîchir de 1995, d’une surface de 50 m2, sans cave ni parking, a par exemple été acheté pour 200000 € par un investisseur. A proximité de l’église, ce T 3 en bon état des années 1975, de 75 m2, est, lui, parti à 350000 € (4666 € le mètre carré). Le long de l’avenue du Mont-blanc, au dernier étage d’une résidence de standing de 2013, un T 4 de 130m2 en parfait état, avec 2 garages et une grande terrasse exposée au sud, a trouvé preneur pour la coquette somme de 780000 € (5700 € le mètre carré).
Selon Eric Bentejac, « les maisons du secteur se négocient rarement à moins de 700000 € ». Il est certes toujours possible de négocier le prix : affichée à 790000€, cette maison cossue de 1989, de 170m2 habitables, avec un double garage et un jardin de 1400m2, est partie à 720000€. Vers la rue des Bains, une superbe villa de 1996, d’une surface de 192 m2, comprenant 5 chambres, avec un terrain de 1200m2 agrémenté d’une piscine, a tout de même dépassé allégrement le million d’euros (1,2 pour être exact). Sur les hauteurs, à dix minutes en voiture du centre, un couple de quadras suisses a payé 1,08 million d’euros cette villa contemporaine de 2013 nantie d’un double garage et d’un terrain de 1200 m2. D’une surface de 205m2, ce bien d’exception possédait, entre autres, un séjour de 70 m2. A noter : la construction d’ici à deux ans, sur le terrain de l’ancienne gare, d’une crèche, d’un cinéma, de commerces et de « seulement 400 logements », indique Vincent Scatollin, chargé de l’urbanisme. « Notre volonté est de réduire le rythme des constructions pour préserver le cadre de vie de la commune », précise-t-il. Dont acte.