L'Express (France) - Immobilier
DE BELLES AFFAIRES À SAISIR
CLAIRMARAIS, AVENUE DE LAON
Au nord-ouest, le marché immobilier de l’ancien quartier d’entrepôts et d’usines de Clairmarais a été dynamisé par l’arrivée récente du TGV, le trajet ReimsParis ayant été réduit à quarantecinq minutes. « Outre la clientèle locale habituelle, beaucoup d’acquéreurs sont des actifs qui font régulièrement le trajet de la capitale », note Eric Cré, de l’agence Orpi. Dans l’ancien en bon état, les moyennes tarifaires dépassent rarement les 2000 € le mètre carré. « Elles descendent même au-dessous de 1700 € le mètre carré lorsque la déco est à refaire », confie Eric Couillet, d’immo Reims. Dans une copropriété bien entrete- nue, ce 4-pièces rénové de 82 m2, comprenant 2 chambres, avec un balcon et une cave, a fait le bonheur d’un jeune couple pour 150000 € (1820 € le mètre carré).
Au coeur du Haut- Clairmarais, rue Lecointe, dans un immeuble ancien rénové, ce T 2 de 45 m2 s’est vendu 98000 € (2300 € le mètre carré). Non loin de la place Amélie-doublié, et donc près de la gare, un jeune primo-accédant faisant le voyage de Paris est tombé sur une perle en achetant pour 150000 € cette maisonnette de 60m2 totalement rénovée, un produit rare à la vente (2500 € le mètre carré).
Au nord de Clairmarais, les alentours de l’avenue de Laon (commerçante et desservie par le tramway) sont recherchés. Dans ce secteur où l’essentiel du bâti date de l’entredeux-guerres, les moyennes et les grandes surfaces anciennes en bon état se négocient aux alentours de 2000 € le mètre carré. A deux pas de l’avenue de Laon, au premier étage sur trois d’un immeuble assez quelconque, ce 46-m2 est parti à 92000 €. Convoitées par les investisseurs locatifs, les petites surfaces sont plus chères, comme ce 18-m2, certes dans un état impeccable, vendu 55000 € (3055 € le mètre carré). A l’est de l’avenue de Laon, la place Luton et ses abords sont également particulièrement prisés. Un couple avec enfants y a fait une belle affaire en s’offrant une maison ancienne à retaper pour 162000 € (1275€ le mètre carré). Comprenant 5 pièces, le bien de 127 m2 possédait un garage et un joli jardin.
98 000 € C’est le prix d’achat d’un T 2 de 45 m2 en plein coeur du Haut-clairmarais.
Al’est de Reims, les familles aisées continuent de plébisciter le quartier des Moissons, véritable « triangle d’or » formé par le boulevard de la Paix, la rue de Cernay et le boulevard Saint-marceaux. « Ses belles demeures bourgeoises s’échangent rarement à moins de 600000 € », évalue Eric Redouté, directeur de l’agence rémoise de Guy Hoquet. L’une d’entre elles, de 190 m2, s’y est effectivement vendue récemment pour 635000 €. Au nordest, traversé par l’avenue du même nom, le quartier Jean-jaurès, animé et commerçant, attire les primo-accédants et les investisseurs locatifs. Les prix moyens de l’ancien y varient entre 1800 et 2200 € le mètre carré selon l’état et la qualité de la construction. Le long de l’avenue Jean-jaurès, dans un immeuble des années 1920, ce T4 de 72 m2 dans un état correct s’est, par exemple, vendu pour la somme de 163000 € (1950 € le mètre carré).
Non loin de là, un couple de primo-accédants a dernièrement fait l’acquisition d’une maison de ville datant des années 1960, d’une superficie de 82 m2, avec une terrasse donnant sur un jardin de 310m2. Le prix : 166000 € (1950 € le mètre carré). Dans le même secteur, un T3 de 60m2 dans un immeuble des années 1920 refait à neuf est parti, en revanche, à 132000 € (2200 € le mètre carré). Plus on s’éloigne du centre-ville, plus les prix se font doux. Non loin du cimetière de l’est, un jeune couple de primo-accédants a fait une bonne affaire en achetant pour 166000 € cette maison de ville des années 1920, de 90 m2, comprenant 3 chambres, avec un garage et un jardin. Le bien était certes à rafraîchir… A l’est du quartier des Moissons, les secteurs de Dauphinot et Cernay conviendront pareillement aux candidats à l’achat dotés d’un budget limité, les tarifs moyens de l’ancien y dépassant rarement les 1 750 € le mètre carré.
1 950 € C’est le prix du mètre carré d’un T 4 de 72 m2, avenue Jean-jaurès.