L’EFFET AIRBUS

OUEST : SAINT-CYPRIEN, BLAGNAC, ANDROMÈDE, BEAUZELLE, MIRAIL

Desservie par le tramway, relié aux stations Arènes et Palais de justice, la ville de Blagnac accueille l’aéroport international et le siège d’airbus industrie », explique Francine Elhy, gérante de l’agence Laforêt. Ici, quand Airbus va bien, l’immobilier blagnacais se porte comme un charme. Plutôt aisée, la clientèle est composée d’une majorité de techniciens, cadres et ingénieurs auxquels s’ajoute une poignée de jeunes actifs primo-accédants. Qualifié de « vrai Blagnac » par Frédéric Sayous, gérant de l’agence Century21 et Flyimmo, le coeur historique de la commune est le plus recherché – donc le plus cher. Une magnifique maison de maître d’une surface de 250m2 nantie d’un terrain de 990m2 s’y est, par exemple, vendue pour la bagatelle de 705000 €. Hauts plafonds, poutres apparentes, combles aménageables… La demeure faisait face à un parc arboré. Le plus : une aile de la maison pouvait être transformée en logement indépendant à louer. Plus excentrée, cette maison de 88 m2 avec 340 m2 de terrain a été cédée à un couple d’ingénieurs pour 300000 €. Il s’agissait de leur premier achat immobilier.

Acheval sur Beauzelle et Blagnac, Andromède, le premier écoquartier de Midi-pyrénées, poursuit son développement. Conçu il y a une dizaine d’années, bien desservi par les transports en commun, il est activement recherché. C’est par exemple ici qu’un 2-pièces de 48 m2 dans une résidence de 2012 a été acquis pour 120000 € par un investisseur locatif travaillant chez Airbus (2 500 € le mètre carré). Le bien ne disposait pas de balcon, chose très rare dans le quartier. Au nord d’andromède, Beauzelle est une petite ville résidentielle plutôt assoupie, quoique bien desservie par le bus et le tramway. Au fond d’une impasse, au calme, une maison de 137 m2 entièrement rénovée s’y est vendue 390000 €. Comprenant 4 chambres, elle possédait un jardin clôturé

et paysager de 700 m2 agrémenté d’une piscine. L’idéal pour les acheteurs, un couple d’ingénieurs avec deux enfants.

Traversons la Garonne par le pont Saint-pierre ou le Pont-neuf et pénétrons à Saint- Cyprien. « Depuis ce quartier comme ceux de Patted’oie, La Cépière, Casselardit ou Fontaine-lestang, l’accès à la rocade est très rapide, indique Frédéric Sayous, responsable de l’agence Century 21 et Flyimmo. Ici, on ne perd pas une heure à sortir de l’hypercentre ! » A Casselardit, une famille a acheté pour 630000 € une superbe « toulousaine » de 100 m2, auxquels il fallait ajouter 67m2 de sous-sol, ainsi qu’un grand garage pouvant accueillir trois voitures. Avenue de Lombez, dans le quartier Patte- d’oie, un 62-m2 situé au quatrième étage d’un immeuble des années 1960, avec balcon et cave, a trouvé preneur à 139000 € (2200 € le mètre carré). Son défaut : il ne dis- posait pas de place de stationnement. Le quartier le plus prisé de la rive gauche reste Saint- Cyprien, le plus proche du centre-ville. « Une bonne partie de la clientèle est composée de professions médicales officiant dans le secteur et d’ingénieurs et cadres travaillant à Blagnac », précise Frédéric Sayous. Proche du cimetière du quartier, une maison à un étage de type « toulousaine », de 142 m2, avec un petit jardin de 120m2, est partie à 475000 €. Non loin de là, dans une résidence de 1988, un T4 de 78 m2 avec garage et terrasse s’est vendu 271000 € (3500 € le mètre carré).

Plus au sud, les barres et les tours des années 1960 du quartier du Mirail s’étendent au- delà de l’autoroute A620. L’endroit est prospecté par les investisseurs locatifs, car on y trouve le campus de l’université Toulouse Jean-jaurès. Rue de Touraine, dans une résidence des années 1990 avec place de parking et ascenseur, un jeune investisseur s’y est offert un T3 de 66 m2 pour la modique somme de… 264000 € (950 € le mètre carré !) Tout près de là, route de Seysses, dans un immeuble de 1985, un studio de 23 m2 en parfait état est parti à 66000 € (2800 € le mètre carré).

630 000 € C’est à ce prix qu’une famille a acquis une « toulousaine » de 100m2 à Casselardit.

950 €/ m2 Un tarif record, pour un T3 acheté dans une résidence des années 1990 au coeur du quartier du Mirail.