L'Hebdo de Sèvre et Maine

Un expert internatio­nal dirige un stage

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Avant le retour des cours, l’Esdam (école de self-défense et d’arts martiaux) organisait, fin août, un stage au Val de Moine. Il était dirigé par Flavio Ruiz Van Hoof, l’un des principaux représenta­nts européens du système martial (Martial arts research system). Cet expert internatio­nal représenta­it l’Inosanto Academy, dont de nombreux membres jouent les doublures sur les plateaux hollywoodi­ens.

« C’est la rigueur à l’état pur. Il est carré, logique, structuré. J’ai mis du temps à le trouver pour progresser. Cela a été une vraie rencontre il y a 6 ans » . Thierry Mellerin est élogieux quand il évoque Flavio Ruiz Van Hoof. Cet expert internatio­nal d’arts martiaux, représenta­nt européen d’un grand-maître californie­n, était au Val de Moine, avec deux de ses assistants-instructeu­rs, fin août. Ce Parisien qui vit aujourd’hui à Bruxelles était l’invité de l’Esdam, dirigé par le Clissonnai­s. Pour la deuxième fin d’été de suite. Une trentaine de participan­ts ont suivi le stage le samedi et une vingtaine le dimanche.

« C’était un moment ouvert à tous, à partir de 15 ans, mais qui constituai­t une étape dans le circuit que propose Flavio : soit 7-8 rendez-vous par an sur toute la France » , précisait Thierry Mellerin.

Une centaine de licenciés à l’Esdam

Des Parisiens, Finistérie­ns, Rochelais, Tourangeau­x et Nantais qui n’ont pas hésité à venir dans le Vignoble nantais pour suivre les conseils et les exercices de ce talentueux adepte de trois arts martiaux (le jeet kune do, le silat et le kali philippin - aussi bien avec armes, kali eskrima, qu’à mains nues, la boxe philippine). Flavio Ruiz Van Hoof a fait sensation et sera de nouveau présent l’été prochain « pour un événement plus important » .

Depuis ce passage, les cours ont repris à l’Esdam. Pour la 4e année. Cette structure attire une centaine de licenciés de tout le Vignoble nantais. Ils s’adressent aux enfants de moins de 8 ans, aux adolescent­s et aux adultes. Un effectif qui a entraîné la profession­nalisation du ceinture noire 2e dan. « A la base, je suis designer. Mais depuis la création de cette école, j’ai stoppé mon entreprise. Je reste seulement enseignant en design » , confie Thierry Mellerin.

Malgré ce nombre, il reste des places. Y compris dans le groupe self-défense et le MMA, discipline remise au goût du jour. Des entraîneme­nts qui jalonneron­t cette saison, la compé- tition n’existant pas dans ces discipline­s.

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